Dans le souci d’assurer la qualité des données et leur conformité avec les directives nationales et plan d’action du projet TB-PEC@2.0 : « faire progresser les résultats de la TB pédiatrique chez les enfants vulnérables, déplacés internes en zone urbaine au Cameroun », le PNLT, la DLMEP, le GTR et l’ONG FIS, ont effectués une mission conjointe de validation des données, pour le compte du dernier trimestre de mise en œuvre du projet.

On ne le dira jamais assez, la tuberculose continue à soustraire à l’humanité, sa principale ressource de survie qu’est l’humain. Et même plus grave encore, elle s’attaque à la postérité ou à ceux-là qu’on dit sans ambages, au sens strictement spirituel, qu’ils ont des ‟innocents”, c’est-à-dire, nos nourrissons et nos enfants. C’est donc clair qu’aujourd’hui, la manière avec laquelle la tuberculose attaque les poumons et d’autres parties du corps fragiles de nos enfants de 0-14ans, ne laisse pas les professionnels et les experts en sciences médicales, biomédicales et santé publique, indifférents. Cette situation alarmante appelle plus l’action qu’aux discours. Bien qu’au commencement fît le verbe, il est impérieux aujourd’hui que l’action prenne place pour repousser jusqu’aux frontières de l’infini, la tuberculose pédiatrique.  

C’est justement dans cet élan d’action que le projet TB-PEC@2.0, a démontré tout au long de sa phase pilote qui allait de Mai 2023 à Avril 2024, qu’il est possible de booster le diagnostic de la tuberculose chez les enfants de 0-14ans, dans un contexte et milieu complexe comme celui de la ville de Yaoundé.

L’ambition et la volonté de contribuer à mettre fin à la tuberculose de notre vivant s’est confirmée à travers les résultats du projet qui sont présentés et disponibles sur d’autres canaux ou espaces.

Le renforcement du système de santé n’est donc plus d’un slogan. Il prend corps à travers les résultats obtenus et le maillage institutionnel fort entre la société civile et le ministère de la santé publique dans tous ses démembrements administratifs et opérationnels. C’est ce maillage fort qui justifie les missions conjointes de validation des données qui ont été menées tout au long de cette année.

La CSU est là, et nous offre des opportunités que nous devons saisir dans la phase d’extension du projet TB-PEC@2.0. Oui ! Vous l’aurez deviné depuis les précédentes phrases, les résultats obtenus par le projet ont suffisamment motivés le partenaire à valider son passage à échelle qui va de Mai 2024 à Avril 2026. L’accès aux soins et services de santé équitable n’est possible que dans un contexte de respect des droits fondamentaux, des diversités et du genre. La digitalisation de notre siècle nous en donne les opportunités que nous devons et nous arrimer à l’ère du temps. L’application OneImpact qui est cet outil intelligent mis à la disposition du patient pour améliorer le système de santé, en est la parfaite illustration de ce que la santé se veut avant toute autre chose, inclusive et donc pour faire un peu branché, participative.

L’application ONEIMPACT contribue grandement à la suivie des patients qui font part des difficultés qu’ils rencontrent pendant leur traitement. Cette application est une plateforme numérique sortie de ses fonds baptismaux au Cameroun, par l’ONG FIS Cameroon, qui est composée de trois outils qui fonctionnent ensemble pour fournir une solution complète d’autonomisation communautaire, d’engagement communautaire et de surveillance dirigée par la communauté et en fin de compte, place les personnes au cœur de la riposte à la tuberculose.

Michel YAKANA, Stagiaire ONG FIS Cameroon & Antoine Silvère OLONGO, Chef de Projet

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