En 2019 au Cameroun, sur les 46 000 malades attendus, toutes formes de tuberculose confondues, seuls 24 740 ont été notifiés, c’est-à-dire 54%, soit un déficit de notification de 46%.  Sur 6 000 enfants de 0 – 14 touchés par la tuberculose, seulement 1 261 enfants ont été identifiés, ce qui représente 21%, soit un gap de détection de 78% selon l’OMS. La Faible détection des enfants présumés malades : Screnning non systématique à toutes les portes d’entrée ; Recherche des enfants contact dans la communauté faible ; Difficulté à obtenir les crachats surtout chez l’enfant < 5 ans ; Peu de personnel de santé formé au diagnostic (y compris procédures de collecte des crachats) et traitement de la TB chez l’enfant. Moyens diagnostics limités ; Faible accès aux Nouvelles technologies de diagnostic (GeneXpert) qui est plus sensible que la microscopie ; Faible accessibilité à la radiographie de thorax.

De manière globale la campagne de plaidoyer “voix des femmes” avait pour objectif d’Amplifier la “voix des femmes” avec le soutien des médias, des Directions Techniques du MINSANTE et partenaires, pour plaider en faveur de l’intégration de la recherche systématique de la TB dans les guides et directives de gestion intégrée des maladies chez l’enfant (PCIMNE), y compris la prise en compte des coûts catastrophiques.

Les stratégies suivantes : 1) l’implication des Femmes championnes ; 2) la production des Messages de plaidoyer ;3) l’implication des alliés ; 4) les Campagnes de communication ; 5) les Réunions de plaidoyer de haut niveau, ont permis d’atteindre ces résultats clés :  

  • 1100 femmes ont soulevé leurs voix dans l’espaces publique et plaider en faveur de l’intégration de la recherche systématique de la TB dans les guides de la (PCIMNE), y compris la prise en compte des coûts catastrophiques ;
  • 09 messages de plaidoyer vulgarisés tout au long de la campagne de plaidoyer “voix des femmes”, interpellent sur les cibles de la stratégie nationale de la TB chez l’enfant, et sur l’urgence de l’effectivité de la couverture santé universelle et du respect des engagements de la déclaration politique de la réunion de haut niveau des nations unies sur la TB de septembre 2018 ;
  • Collaboration effective avec les institutions et parties prenantes (DLMEP, PNLT, DSF, CNLS, PNLP, DECOOP, EGPAF, CAMNAFEW, bureau pays OMS etc.), qui a permis de promouvoir les actions de plaidoyer et de lobbying ;
  • 486 tweets effectués par les femmes championnes. À cela s’ajoute les passages médiatiques effectué à la (télévisions, et Radios). Ces résultats ont permis de promouvoir la communication autour de la campagne de plaidoyer ;
  • 04 réunions de haut niveau organisées avec les hauts responsables des Directions Techniques du MINSANTE et partenaires ont permis de reformuler les modules de tuberculose pédiatrique, afin de promouvoir le screening des enfants de 0 à 14 ans dans toutes les portes d’entrée des FOSA ;
  • Les hauts responsables des Directions Techniques du MINSANTE s’engagent à intégrer la recherche systématique de la TB chez l’enfant dans les guides et lignes directrices de la prise en charge intégrée des maladies de l’enfant (PCIME), y compris la prise en compte des coûts catastrophiques.

Malgré les efforts réalisés par le projet, il est important de promouvoir la multi-sectorialité dans la lutte contre la tuberculose. De plus, la tuberculose est observée au Cameroun en tant que maladie stigmatisant, les personnes atteintes de tuberculose sont stigmatisées au niveau familial, dans la communauté, sur le lieu de travail et tout au long du parcours de soins. Très peu des réponses sont apportées à la lutte contre la stigmatisation et la discrimination des personnes touchées par la tuberculose et la faible mise en œuvre de la stratégie nationale de promotion du genre.

L’intégralité du rapport est à télécharger en suivant le lien ci-dessous

RAPPORT FINAL VOIX DES FEMMES OK AOUT 2021

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *