FIS – CAMEROUN

Rapports d’activités

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Le Cameroun, comme de nombreux pays africains, reste vulnérable face aux pandémies en raison de failles structurelles dans la gouvernance sanitaire, notamment l’exclusion des communautés dans les processus décisionnels. La marginalisation des groupes vulnérables, l’insuffisance de coordination entre les parties prenantes, et le manque d’infrastructures d’engagement communautaire sont des barrières majeures à la réponse efficace aux crises sanitaires. En outre, les capacités techniques et institutionnelles des  communautés et OSC locales restent limitées pour influencer les politiques de préparation et de réponse aux pandémies (PRP). Le projet COPPER CE (Community in Pandemic Preparedness and Response through Community Engagement)mis en oeuvre par l’ONG FIS Cameroun avec l’appui de la coalition africaine pour la tuberculose (ACT Africa) et du Fond Mondial de lutte contre le Sida, la Tuberculose et le Paludisme, répond au défi majeur d’impliquer de manière significative les communautés et la société civile dans la préparation et la réponse aux pandémies, dans un contexte où leur voix et leurs besoins sont souvent sous-représentés dans les politiques nationales. La deuxième phase du projet, lancée en avril 2024 et prévue jusqu’en Novembre 2025 et s’appuie sur les leçons de la première phase (CELG) pour renforcer la capacité des communautés à influencer la gouvernance, la planification et la mise en œuvre des réponses sanitaires nationales. lien du document ci dessous Etude de cas COPPER CE

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FIS Cameroun : Une Campagne de Dépistage Innovante pour Renforcer la Lutte Contre le VIH à Kye-Ossi

Dans le cadre du projet « Conversations communautaires pour améliorer la rétention des enfants vivant avec le VIH et leurs aidants familiaux », une campagne de dépistage ciblée a été menée dans le district de santé de Kye-Ossi, une zone frontalière cosmopolite abritant environ 80 000 habitants. Cette campagne visait à sensibiliser la communauté sur l’importance du dépistage du VIH, à faciliter l’accès au dépistage pour les femmes enceintes, les enfants et les jeunes, ainsi qu’à renforcer leur orientation vers les structures de prise en charge. La campagne s’est déroulée sur plusieurs jours, impliquant une stratégie de dépistage mobile dans divers villages pour atteindre les populations éloignées. Lors de la première journée, 84 personnes ont été sensibilisées et 78 ont été dépistées, dont cinq femmes enceintes. Le deuxième jour, 117 personnes ont été sensibilisées et 99 dépistées, avec un cas positif confirmé. En tout, 201 personnes ont été dépistées au cours de cette campagne, bien que les limitations liées à l’indisponibilité des tests de confirmation aient empêché de finaliser certains diagnostics. L’analyse FFOM met en avant une forte implication des acteurs locaux et une bonne coordination des équipes, bien que des défis tels que la réticence des populations et le manque de tests de confirmation aient été notés. Cette campagne a contribué à sensibiliser les communautés, tout en révélant des besoins importants en ressources pour améliorer l’efficacité des interventions futures. http://fiscameroun.org/wp-content/uploads/2024/12/rapport-campagne-de-depistage-08212024.pdf Rosine Yémélé, Chargée de communication FIS

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L’ONG FIS Cameroun : Leader dans l’Amélioration de la Rétention et du Dépistage des Enfants Vivant avec le VIH au Sud Cameroun

Le projet PACF, mené par l’ONG FIS en partenariat avec le MINSANTE et le soutien de Viiv Positive Action, vise à améliorer la rétention des enfants vivant avec le VIH et leurs tuteurs dans cinq districts semi-urbains du Sud Cameroun. Depuis son lancement en 2021, il s’est fixé pour objectif d’accroître de 50 % l’offre de dépistage pour les enfants de 0 à 14 ans et de garantir que 90 % des enfants diagnostiqués et leurs aidants soient maintenus dans les soins, tout en leur apportant un appui psychosocial. Ce rapport couvre la supervision et la validation des données pour le premier semestre 2024, période clé pour évaluer la qualité de mise en œuvre et identifier les défis à relever. L’évaluation s’est déroulée du 29 juillet au 6 août 2024 dans les 15 formations sanitaires impliquées dans le projet. Elle a permis de trianguler les données entre les registres des formations sanitaires et les bases de données FIS, d’organiser des séances de brainstorming et de travailler directement avec les acteurs communautaires. Les résultats montrent des progrès significatifs dans la collecte et la qualité des données, avec plusieurs incohérences corrigées. Cependant, des défis persistent, notamment le manque d’intrants pour les tests, l’absence de frais de transport pour les aidants familiaux, et la réticence de certaines populations à se faire dépister. Chaque jour de la supervision a été consacré à un district spécifique, avec des activités incluant des échanges avec les autorités locales, des comparaisons de données, et la formation de nouveaux aidants familiaux. Les formations sanitaires visitées ont montré des variations dans les performances, avec certaines présentant une concordance parfaite entre les données collectées sur le terrain et celles des bases de données, tandis que d’autres ont révélé des écarts à rectifier. Les difficultés rencontrées par les équipes, telles que le manque de ressources pour les déplacements en communauté et les ruptures d’intrants, ont été systématiquement documentées. Les conclusions de cette mission mettent en lumière l’importance de renforcer les capacités des aidants familiaux et de développer des stratégies pour surmonter les obstacles logistiques. En parallèle, la nécessité d’améliorer la sensibilisation des communautés et la motivation des équipes sur le terrain a été soulignée. Les recommandations formulées visent à garantir une meilleure qualité de mise en œuvre dans les mois à venir, tout en consolidant les acquis pour atteindre les objectifs ambitieux du projet PACF. http://fiscameroun.org/wp-content/uploads/2024/12/1-Validation-des-donnees_Projet-PACF_FISCAM-valide.pdf Rosine Yémélé, chargée de communication

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L’ONG FIS Cameroun : Un Modèle d’Excellence dans l’Amélioration de la Rétention des Enfants Vivant avec le VIH au Sud Cameroun

Le projet intitulé « Conversations Communautaires pour améliorer la rétention des enfants vivant avec le VIH et leurs tuteurs » vise à renforcer la prise en charge dans trois districts semi-urbains de la région du Sud Cameroun, où la prévalence du VIH reste élevée. Ce projet, financé par ViiV Healthcare et mis en œuvre depuis 2021, se fixe comme objectif d’améliorer de 50 % la rétention des enfants vivant avec le VIH dans les soins d’ici 2024. La mission de supervision réalisée entre le 21 et le 29 octobre 2024 avait pour but d’évaluer les progrès réalisés au cours du quatrième trimestre de cette troisième année. L’évaluation s’est concentrée sur plusieurs aspects clés. Elle a permis de vérifier la qualité et la véracité des données consignées dans les registres des formations sanitaires et de trianguler ces informations avec les bases de données disponibles. Elle a également porté sur la collecte des outils de suivi, l’identification des défis rencontrés par les équipes de terrain et la formulation de recommandations pour optimiser la mise en œuvre des activités. L’équipe de supervision était composée de différents acteurs, notamment le chargé de projet, des points focaux en charge de la prévention de la transmission mère-enfant et des aidants familiaux. Les activités ont été menées dans 15 formations sanitaires réparties sur cinq districts. Les superviseurs ont procédé à des séances de brainstorming, des échanges avec les équipes locales et des analyses détaillées des données pour chaque site. Les résultats obtenus ont montré une amélioration progressive dans plusieurs centres, bien que des incohérences subsistent dans certains cas. Par exemple, dans certains établissements, la triangulation des données a révélé une concordance satisfaisante avec les bases de données, tandis que d’autres ont présenté des lacunes nécessitant des ajustements.   La supervision a également mis en évidence des variations dans les performances des sites en termes de dépistage et de cas positifs identifiés. Dans plusieurs centres, les observations faites lors des précédentes supervisions ont été prises en compte, ce qui a permis de réduire les erreurs. Cependant, certains sites n’ont enregistré aucun cas de dépistage pour certains mois, ce qui souligne la nécessité d’un suivi renforcé. Cette mission de supervision a abouti à plusieurs constats importants. Les acteurs impliqués ont renforcé leurs capacités en gestion et en suivi des données, tandis que des recommandations ont été formulées pour améliorer la collaboration entre les communautés et les formations sanitaires. Les défis logistiques et organisationnels, tels que l’absence de certains acteurs clés lors des visites, ont également été notés comme des points à améliorer pour les prochaines phases du projet. http://fiscameroun.org/wp-content/uploads/2024/12/Rapport-Validation-des-donnees-2_Projet-PACF-1.pdf Rosine Yémélé, Chargée de communication de L’ONG FIS Cameroun

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83 enfants de 0 à 14 ans mis sous traitement anti tuberculeux à Yaoundé

Le 1er mai 2024 marque le début de la mise à œuvre des interventions du projet TB-PEC@2.0 (Faire progresser les résultats de la TB pédiatrique chez les enfants vulnérables, déplacés internes en zone urbaine au Cameroun) pour le compte de la deuxième année. L’évaluation externe réalisée au cours de la première année a reconnu la pertinence du projet, car il répond à un besoin de dépistage des TB pédiatriques (6% pour une cible de 12%) et de prévention par le TPT (23% pour une cible de 100%) à Yaoundé. Les cibles du projet ont été dépassées dès la fin janvier 2024 soit 2,5 mois avant la fin de la phase 1 avec 104% et 412% des cibles de TB bactériologiquement positives et de TPT. Le rendement de la stratégie de recherche des contacts est le meilleur avec une incidence 39 fois plus élevée que l’incidence du pays. L’évaluation a toutefois recommandé de renforcer la collaboration avec le PNLT ; revoir les stratégies de campagnes et le porte à porte qui ont atteint une population cible trop basse et l’organisation des réunions trimestrielles d’alignement et de validation des données sur le nombre de TB pédiatriques toutes formes et sur le nombre de TPT parmi les contacts < 5ans entre les sources registre de traitement du CDT (référence) – DHIS2 – registre des cas contacts et des TPT. Le projet TB-PEC@2.0 vise d’ici  2026, à contribuer à la réduction de la mortalité et morbidité liée à la TB pédiatrique en améliorant l’accès au diagnostic et l’accompagnement pour la réussite du traitement chez les enfants (G/F) de 0 à 14 ans référés ou suivi dans 35 FOSA de la ville de Yaoundé. Au cours de la période mai – juillet 2024, plusieurs interventions ont été mise en œuvre contribuant à l’atteinte des objectifs du projet. Il s’agit en particulier de : (i) l’atelier de validation des Procédures standardisées du projet ; (ii) l’atelier de paramétrage des données dans le DHIS 2 ; (iii) l’atelier de renforcement des capacités des intervenants communautaires ; (iv) l’atelier de renforcement des capacités du personnel de santé avec un accent sur le diagnostic par les selles ; (vi) la continuité des activités de recherche active en communauté et en formation sanitaire, et (vii) les missions de vérification et de validation des données. Au bout du premier trimestre de l’année 2 ; plusieurs résultats encourageants sont documentés : (i) le partenariat avec le PNLT a été renforcé avec la contribution active d’un point focal ; (ii) les données du projet sont actuellement disponibles dans le DHIS 2 ; (iii) tous les acteurs de mise en œuvre du projet ont été recyclés sur les procédures standardisées du projet. En terme de données quantitatives : (i) 1126 enfant de 0-14 (filles et garçons) ont été référés pour le diagnostic de la tuberculose ; (ii) 87 enfants diagnostiqués positifs toutes formes confondus ont été mis sous traitement ; (iii) 442 enfants de 0- 5 ans ont été mis sous TPT. Le projet a également accentué sa contribution sur la promotion des droits humains et la réduction des inégalités de genre à travers l’outil OneImpact. L’équipe projet félicite tous les intervenants du projet en particulier les agents de terrain tant en communauté qu’au sein des formations sanitaires. Les prochains enjeux demeurent le renforcement du partenariat et la coordination ; l’efficacité des intervenants communautaires, et le suivi de la qualité des données. Ensemble nous pouvons mettre fin à la tuberculose d’ici 2030. Bertrand Kampoer, Directeur Exécutif de l’ONG FIS L’intégralité du bulletin via ce lien http://fiscameroun.org/wp-content/uploads/2024/09/vf-BULLETIN-DE-DIFFUSION-1.pdf      

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RAPPORT DE L’ATELIER DE PARAMETRAGE DES OUTILS DE COLLECTE DES DONNEES COMMUNAUTAIRES DU PROJET TB-PEC@2.0 DANS LES NSIS (DHIS 2)

Du 05 au 09 Août 2024, l’ONG FIS Cameroun en collaboration avec le Programme National de Lutte contre la Tuberculose (PNLT) a organisé un atelier de paramétrage des outils de collecte de données du projet TB-PEC@2.0 ayant comme objectif de Faciliter l’intégration et le paramétrage des outils de collecte des données communautaires du projet TB_PEC@2.0 dans le SNIS à travers le DHIS 2.  L´évolution de la proportion des cas de TB chez les moins de 15 ans au Cameroun entre 2016 et 2021 montre une légère augmentation entre 2018 et 2021, avec une moyenne nationale de 6% en 2021, loin des estimations de l´OMS pour les situations endémiques comme celle au Cameroun (10-15%). Parmi les populations-clés et vulnérables, le PNLT a ciblé hormis les enfants de <5ans entre autres, les réfugiés, les déplacés internes (IDP) ainsi que les habitants des quartiers urbains particulièrement défavorisés. Le Cadre de performance du plan stratégique pour 2024 – 2026 indique plusieurs indicateurs en particulier chez les enfants, pour mesurer les différents progrès en lien avec la réponse. Il s’agit entre autres pour l’échéance de 2026 : (i) Pourcentage des patients TB et leurs familles qui subissent des couts catastrophiques due à la TB : indicateur d’impact à 10% ; (ii) Proportion de cas de la TB chez les enfants de 0-14 ans parmi le total des patients TB (nx cas et retraitements, toute forme confondue) : indicateur de couverture à 8%, (iii) Nb de cas de la TB diagnostiqués parmi les enfants 0-14 ans : indicateur de couverture à 2 862 ; (iv) % de cas de la TB référés par la communauté : indicateur de couverture à 15%. De manière plus globale, le projet TB_PEC@2.0, complémentaire à la subvention Fond mondial GC7 et ayant également pour vocation de renforcer le système de santé se doit de contribuer à un meilleur renseignement des indicateurs communautaires tel que validé dans les directives 2023 de l’OMS sur « l’engagement des communautés et de la société civile pour mettre fin à la tuberculose » et le cadre de performance du Fonds mondial pour la composante droits humains (Indicateur de résultats : TB O7, TB O-8 TB O-9). Le rapport complet est disponible via ce lien http://fiscameroun.org/wp-content/uploads/2024/09/RAPPORT_ATELIER_PARAMETRAGE_2024-1.pdf Bonne lecture!

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RAPPORT ATELIER DE VALIDATION DES PROCEDURES OPERATIONNELLES STANDARDISEES (POS) DU PROJET TB_PEC@2.0. « Faire progresser les résultats de la TB pédiatrique chez les enfants vulnérables, déplacés internes en zone urbaine au Cameroun »

Du 31 juillet au 02 Août 2024, l’ONG FIS Cameroun a organisé en partenariat avec le PNLT a organisé un atelier de validation des procédures opérationnelles standardisées du projet TB-PEC@2.0 ayant pour objectif d’améliorer l’efficience et la pertinence dudit projet  à travers la validation par les parties prenantes des procédures opérationnelles standardisées.  La tuberculose chez les enfants de 0 – 14 ans est une des priorités stratégiques du PNLT. En effet la proportion des enfants au sein des cas de tuberculose notifiés entre 2020-2022 est autour de 5-6% (contre 10-15% préconisé par l’OMS) tandis que le pays n’atteint que 35-38% des cibles UNHLM pédiatriques de 2020 à 2022. Le taux de couverture du TPT chez les enfants < 5ans est passé de 87% en 2021 à 65% en 2022. Le PNLT s’est fixé pour objectif dans le cadre du PSN 2024-2026 d’assurer la prévention, le diagnostic et le traitement de la TB chez les contacts des cas index, en particulier chez les enfants <5ans d’âge. Il s’agit des mesures pour intensifier la recherche des contacts avec l’appui des acteurs communautaires, d’assurer un TPT court et bien documenté pour les groupes cibles identifiés et de procéder à une recherche plus agressive de la tuberculose pédiatrique.  Il s’agira également de rechercher chez les enfants avec présomption de TB ; la confirmation de la TB dans tous les prélèvements examinés par GeneXpert (naso-pharyngal, gastriques, selles). L’innovation du diagnostic par les selles pouvant contribuer à accroitre la notification, mais au préalable devrait bien être maitrisé par les prestataires. Le projet « TB_PEC@2.0 : Faire progresser les résultats de la TB pédiatrique chez les enfants vulnérables, déplacés internes en zone urbaine au Cameroun » ; mis en œuvre en partenariat avec le PNLT et OCAS pour une durée de 3 années souhaite améliorer son efficience et un meilleur alignement avec les directives nationales de prise en charge de la tuberculose au Cameroun.  Au bout de la première année de mise en œuvre, des leçons ont été tirées et des réflexions conjointes sont nécessaires pour une contribution de qualité du projet aux efforts nationaux. Il s’agit principalement : (i) des orientations pour une meilleure utilisation du diagnostic par les selles ; (ii) la contribution maximale des ‘’Bikers’’ pour le transport des échantillons en complémentarité avec les acquis existant ; (iii) le cadrage rigoureux des intervenants communautaires et (iv) les stratégies supplémentaires pour éviter les doublons avec la subvention Fonds mondial GC7. Le rapport de l’atelier est disponible via ce lien http://fiscameroun.org/wp-content/uploads/2024/09/RAPPORT_ATELIER_SOP_DU-PROJET-TB-PEC-2024.pdf Bonne lecture!

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RAPPORT D’ACTIVITES 2023

2023 s’en est allé avec son lot de succès et de challenges. Au cours de l’année 2023, l’ONG FIS a poursuivi sa démarche vers l’atteinte de l’objectif mondial de l’OMS de mettre fin à la Tuberculose d’ici 2030. Au courant de l’année écoulée, nos partenaires financiers nous ont renouvelés leur confiance et, de nouveaux se sont engagés avec nous. Et donc, nous avons continué à opérationnaliser dans leur majorité, les projets que nous conduisions en 2022, en même temps que nous avons commencé la mise en œuvre de nouveaux. De même, nous avons continué comme de tradition, à renforcer notre ancrage institutionnel aux côtés du ministère de la santé et autres institutions de santé publique de notre pays. Notre engagement à améliorer l’accès aux soins et services de santé équitable et de qualité pour tous, ainsi qu’un environnement qui épouse l’ère du temps sur le respect des droits humains et du genre, est resté constant et nous appelle d’ailleurs à plus d’ardeur au travail. En sondant l’avenir, nous avons des raisons objectives de croire que cet idéal social et sociétal est possible. Cette tribune est le lieu idéal pour que nous saisissons pour témoigner notre profonde gratitude à tous nos partenaires financiers, institutionnelles et de la société civile. Les défis nationaux de lutte contre la tuberculose et certaines pandémies intergénérationnelles à l’instar du VIH-Sida sont immenses et le gouvernement à travers son ministère de la santé ne cesse d’élaborer des stratégies pour mettre fin à ces « indésirables » qui affectent nos poumons et notre sang. Cumulant ses efforts communautaires à ceux définis dans la stratégie pays, l’ONG FIS entend ainsi contribuer de façon conséquente à la réduction, voire l’élimination de ces pandémies et épidémies, et nos états d’activités de 2023 le traduisent amplement. Il y a un adage bantou qui dit que : « une seule main ne saurait attacher un fagot de bois ». Les prouesses que nous avons eu cette année n’ont donc été possibles que, grâce à une équipe de plus en plus dynamique. Les résultats contenus dans ce rapport sont la somme de leurs contributions plurielles et parfois discrètes. Les défis qui sont les nôtres cette année 2024, sont énormes. Entre renforcer le système de plaidoyer et lobbying sur les Droits humains, offrir un paquet de services complets aux survivants de VBG, renforcer le dispositif de documentation de barrières d’accès aux soins et services de santé à travers la vulgarisation de l’outil OneImpact et avoir des projets inclusifs, nous nourrissons le secret espoir que cela se fera grâce, à un accompagnement financiers et techniques de nos partenaires habituels et, de ceux-là qui voudraient bien nous accompagner dans ce sens. Le rapport que nous produisons à cette période importante de la vie de notre organisation, a pour vocation de capitaliser les principaux résultats atteints, présenter les leçons apprises et partager avec tous les acteurs de santé publique et des droits humains, la vision et les missions de l’ONG FIS. Par ce rapport, nous partageons avec vous, les expériences vécues par notre organisation dans son travail quotidien. Nous avons du pain sur la planche. Les défis qui sont les nôtres sont énormes à l’heure où les financements nous permettant de mettre fin d’ici 2030 à la tuberculose sont de plus en plus rares. In fine, l’ONG FIS d’aujourd’hui et de demain se veut une organisation qui est dans la société. Qui est un lieu d’hospitalité, de consolation, de solidarité et surtout de communauté. Ce faisant, nous voulons rester fidèle à nos engagements et à notre vision de la société d’aujourd’hui et de demain. Car pour nous : « Plus que par le passé, l’humanité avant tout revêt tout son sens. Tant qu’il y’aura des populations vulnérables, des droits violés et bafoués, notre mission aura toujours un sens au sein de notre société ». Bonne lecture!!! Bertrand Kampoer, Direccteur Exécutif de l’ONG FIS Merci de télécharger l’intégralité du rapport via ce lien http://fiscameroun.org/wp-content/uploads/2024/09/RAPPORT_ANNUEL_FIS-2023-FINAL-2.pdf        

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La Communauté, les Droits et le Genre: des concepts assimilés par les 14 pays de l’Afrique francophone pour une réponse équitable à la TB

La réunion régionale intitulée « Faire progresser la Communauté, les Droits et le Genre pour une riposte équitable à la Tuberculose en Afrique Francophone » s’est tenue à Yaoundé, au Cameroun, du 11 au 13 juin 2024 avec l’accord du ministère de la santé publique. Cet événement a marqué une étape cruciale dans l’alignement des efforts pour lutter contre la tuberculose (TB) en Afrique francophone, rassemblant des participants de 15 pays pour discuter et promouvoir une approche fondée sur les droits, sensible au genre et inclusive des communautés. La réunion visait à établir une compréhension commune des concepts de communauté, droits et genre (CRG) dans la lutte contre la TB, conformément à la Déclaration politique des Nations Unies et au Plan mondial pour mettre fin à la tuberculose. Elle a également cherché à renforcer l’engagement des communautés et des gouvernements post-réunion de haut niveau des Nations Unies, à assurer des synergies entre les partenariats stratégiques, et à lancer des initiatives spécifiques comme TB Women pour une réponse transformante et sensible au genre. Les discussions ont mis en avant l’importance de l’approche CRG pour surmonter les obstacles à l’accès aux services de santé. Cette approche promeut le renforcement des systèmes communautaires, les droits de l’homme et l’égalité des sexes, en plaçant les populations les plus touchées au centre de la lutte contre la TB. Les programmes nationaux de lutte contre la TB (PNLT) et les organisations de la société civile (OSC) ont été reconnus pour leurs efforts, bien qu’un appel ait été lancé pour diversifier les ressources et respecter les engagements de l’UNHLM afin de maintenir l’élan.   Un accent particulier a été mis sur OneImpact, une solution de surveillance communautaire innovante développée par Stop TB Partnership. Cette initiative permet aux personnes touchées par la TB, en particulier les populations clés et vulnérables, de s’engager activement dans la riposte à la TB, garantissant ainsi des soins et des services de qualité exempts de stigmatisation et de discrimination. Des exemples concrets de succès de OneImpact ont été partagés, illustrant comment cette initiative a permis de retrouver des cas perdus de vue et de mettre des enfants sous traitement préventif dans plusieurs pays africains. La réunion a également mis en lumière divers mécanismes de financement de la société civile, tels que TB REACH, le Global Drug Facility (GDF) et le Challenge Facility for Civil Society (CFCS). Ces mécanismes sont conçus pour soutenir les initiatives innovantes et assurer un accès équitable aux médicaments et diagnostics contre la TB, transformant ainsi la réponse à la maladie de manière centrée sur les droits et sensible au genre. Enfin, plusieurs recommandations ont été formulées, notamment la mise à jour des informations sur la TB en Afrique francophone, l’engagement accru des personnes dans la lutte contre la TB, et la création d’unités de gestion CRG au sein des PNLT. La réunion a également insisté sur la nécessité de politiques promouvant les droits des personnes atteintes de TB et le financement de la santé, tout en soulignant l’importance d’une collaboration étroite entre les PNLT et la société civile pour une réponse plus efficace à la tuberculose. La réunion a également été le prétexte pour le renforcement de la voix des femmes affectées par la tuberculose au travers du lancement de l’initiative TB Women. Les pays membres de DRAF TB ont également fait le plaidoyer auprès de leur partenaire Expertise France – Initiative pour l’augmentation des fonds de subvention et l’augmentation du nombre de pays bénéficiaires de 7 à 14.  Rosine Yémélé

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projet financé par Positive Action : Rapport d’activités semestre III.  

La prise en charge du VIH chez l’enfant est l’un des enjeux majeurs du programme national VIH/SIDA du Cameroun. En effet, les enfants de 5 à 14 ans représentent environ 20% (3308) des nouvelles infections, et la couverture du TARV reste faible dans ce groupe d’âge (33 %)[1]. La prévalence du VIH au Cameroun est marquée par des disparités régionales avec des pics dans la région du Sud (5,8 %) comparée à la moyenne nationale (2,7%)[2]. Dans cette région, certains Districts de Santé (DS) ont une prévalence largement supérieure à la moyenne nationale (DS Kribi : 6,9%, DS Ebolowa : 7,1%, DS Ambam : 6 ; 7%). En 2021, l’ONG FIS avec l’appui financier de PACF a inauguré un programme de trois années visant à contribuer aux efforts nationaux du Cameroun pour éradiquer le SIDA pédiatrique. Une évaluation conjointe Ministère de la santé publique – ONG FIS réalisée au bout de la première année a recommandé des orientations supplémentaires pour se rapprocher des résultats attendus à la fin du projet. Le présent rapport indique : (i) les activités préparatoires mise en œuvre dans le cadre des recommandations de l’évaluation conjointe ; (ii) les résultats clés sur la période, (iii) l’analyse des données au fil des différents semestres ; (iv) les principaux défis ; (v) et les recommandations au terme du Semestre 3.   [1] Rapport annuel 2019 CNLS ; [2] EDS 2018. Télécharger l’intégralité du rapport en cliquant sur ce lien : RAPPORT_SEMESTRE 3_PACF_2023.

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