Le projet intitulé “Conversations Communautaires pour améliorer la rétention des enfants vivant avec le VIH et leurs tuteurs” vise à renforcer la prise en charge dans trois districts semi-urbains de la région du Sud Cameroun, où la prévalence du VIH reste élevée. Ce projet, financé par ViiV Healthcare et mis en œuvre depuis 2021, se fixe comme objectif d’améliorer de 50 % la rétention des enfants vivant avec le VIH dans les soins d’ici 2024. La mission de supervision réalisée entre le 21 et le 29 octobre 2024 avait pour but d’évaluer les progrès réalisés au cours du quatrième trimestre de cette troisième année.

L’évaluation s’est concentrée sur plusieurs aspects clés. Elle a permis de vérifier la qualité et la véracité des données consignées dans les registres des formations sanitaires et de trianguler ces informations avec les bases de données disponibles. Elle a également porté sur la collecte des outils de suivi, l’identification des défis rencontrés par les équipes de terrain et la formulation de recommandations pour optimiser la mise en œuvre des activités. L’équipe de supervision était composée de différents acteurs, notamment le chargé de projet, des points focaux en charge de la prévention de la transmission mère-enfant et des aidants familiaux.

Les activités ont été menées dans 15 formations sanitaires réparties sur cinq districts. Les superviseurs ont procédé à des séances de brainstorming, des échanges avec les équipes locales et des analyses détaillées des données pour chaque site. Les résultats obtenus ont montré une amélioration progressive dans plusieurs centres, bien que des incohérences subsistent dans certains cas. Par exemple, dans certains établissements, la triangulation des données a révélé une concordance satisfaisante avec les bases de données, tandis que d’autres ont présenté des lacunes nécessitant des ajustements.

 

La supervision a également mis en évidence des variations dans les performances des sites en termes de dépistage et de cas positifs identifiés. Dans plusieurs centres, les observations faites lors des précédentes supervisions ont été prises en compte, ce qui a permis de réduire les erreurs. Cependant, certains sites n’ont enregistré aucun cas de dépistage pour certains mois, ce qui souligne la nécessité d’un suivi renforcé.

Cette mission de supervision a abouti à plusieurs constats importants. Les acteurs impliqués ont renforcé leurs capacités en gestion et en suivi des données, tandis que des recommandations ont été formulées pour améliorer la collaboration entre les communautés et les formations sanitaires. Les défis logistiques et organisationnels, tels que l’absence de certains acteurs clés lors des visites, ont également été notés comme des points à améliorer pour les prochaines phases du projet.

http://fiscameroun.org/wp-content/uploads/2024/12/Rapport-Validation-des-donnees-2_Projet-PACF-1.pdf

Rosine Yémélé, Chargée de communication de L’ONG FIS Cameroun

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