FIS – CAMEROUN

ONG FIS Cameroun

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actualite, Rapports d'activités

RAPPORT ATELIER DE VALIDATION DES PROCEDURES OPERATIONNELLES STANDARDISEES (POS) DU PROJET TB_PEC@2.0. « Faire progresser les résultats de la TB pédiatrique chez les enfants vulnérables, déplacés internes en zone urbaine au Cameroun »

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Du 31 juillet au 02 Août 2024, l’ONG FIS Cameroun a organisé en partenariat avec le PNLT a organisé un atelier de validation des procédures opérationnelles standardisées du projet TB-PEC@2.0 ayant pour objectif d’améliorer l’efficience et la pertinence dudit projet  à travers la validation par les parties prenantes des procédures opérationnelles standardisées.  La tuberculose chez les enfants de 0 – 14 ans est une des priorités stratégiques du PNLT. En effet la proportion des enfants au sein des cas de tuberculose notifiés entre 2020-2022 est autour de 5-6% (contre 10-15% préconisé par l’OMS) tandis que le pays n’atteint que 35-38% des cibles UNHLM pédiatriques de 2020 à 2022. Le taux de couverture du TPT chez les enfants < 5ans est passé de 87% en 2021 à 65% en 2022. Le PNLT s’est fixé pour objectif dans le cadre du PSN 2024-2026 d’assurer la prévention, le diagnostic et le traitement de la TB chez les contacts des cas index, en particulier chez les enfants <5ans d’âge. Il s’agit des mesures pour intensifier la recherche des contacts avec l’appui des acteurs communautaires, d’assurer un TPT court et bien documenté pour les groupes cibles identifiés et de procéder à une recherche plus agressive de la tuberculose pédiatrique.  Il s’agira également de rechercher chez les enfants avec présomption de TB ; la confirmation de la TB dans tous les prélèvements examinés par GeneXpert (naso-pharyngal, gastriques, selles). L’innovation du diagnostic par les selles pouvant contribuer à accroitre la notification, mais au préalable devrait bien être maitrisé par les prestataires. Le projet « TB_PEC@2.0 : Faire progresser les résultats de la TB pédiatrique chez les enfants vulnérables, déplacés internes en zone urbaine au Cameroun » ; mis en œuvre en partenariat avec le PNLT et OCAS pour une durée de 3 années souhaite améliorer son efficience et un meilleur alignement avec les directives nationales de prise en charge de la tuberculose au Cameroun.  Au bout de la première année de mise en œuvre, des leçons ont été tirées et des réflexions conjointes sont nécessaires pour une contribution de qualité du projet aux efforts nationaux. Il s’agit principalement : (i) des orientations pour une meilleure utilisation du diagnostic par les selles ; (ii) la contribution maximale des ‘’Bikers’’ pour le transport des échantillons en complémentarité avec les acquis existant ; (iii) le cadrage rigoureux des intervenants communautaires et (iv) les stratégies supplémentaires pour éviter les doublons avec la subvention Fonds mondial GC7. Le rapport de l’atelier est disponible via ce lien http://fiscameroun.org/wp-content/uploads/2024/09/RAPPORT_ATELIER_SOP_DU-PROJET-TB-PEC-2024.pdf Bonne lecture!

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RAPPORT D’ACTIVITES 2023

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2023 s’en est allé avec son lot de succès et de challenges. Au cours de l’année 2023, l’ONG FIS a poursuivi sa démarche vers l’atteinte de l’objectif mondial de l’OMS de mettre fin à la Tuberculose d’ici 2030. Au courant de l’année écoulée, nos partenaires financiers nous ont renouvelés leur confiance et, de nouveaux se sont engagés avec nous. Et donc, nous avons continué à opérationnaliser dans leur majorité, les projets que nous conduisions en 2022, en même temps que nous avons commencé la mise en œuvre de nouveaux. De même, nous avons continué comme de tradition, à renforcer notre ancrage institutionnel aux côtés du ministère de la santé et autres institutions de santé publique de notre pays. Notre engagement à améliorer l’accès aux soins et services de santé équitable et de qualité pour tous, ainsi qu’un environnement qui épouse l’ère du temps sur le respect des droits humains et du genre, est resté constant et nous appelle d’ailleurs à plus d’ardeur au travail. En sondant l’avenir, nous avons des raisons objectives de croire que cet idéal social et sociétal est possible. Cette tribune est le lieu idéal pour que nous saisissons pour témoigner notre profonde gratitude à tous nos partenaires financiers, institutionnelles et de la société civile. Les défis nationaux de lutte contre la tuberculose et certaines pandémies intergénérationnelles à l’instar du VIH-Sida sont immenses et le gouvernement à travers son ministère de la santé ne cesse d’élaborer des stratégies pour mettre fin à ces « indésirables » qui affectent nos poumons et notre sang. Cumulant ses efforts communautaires à ceux définis dans la stratégie pays, l’ONG FIS entend ainsi contribuer de façon conséquente à la réduction, voire l’élimination de ces pandémies et épidémies, et nos états d’activités de 2023 le traduisent amplement. Il y a un adage bantou qui dit que : « une seule main ne saurait attacher un fagot de bois ». Les prouesses que nous avons eu cette année n’ont donc été possibles que, grâce à une équipe de plus en plus dynamique. Les résultats contenus dans ce rapport sont la somme de leurs contributions plurielles et parfois discrètes. Les défis qui sont les nôtres cette année 2024, sont énormes. Entre renforcer le système de plaidoyer et lobbying sur les Droits humains, offrir un paquet de services complets aux survivants de VBG, renforcer le dispositif de documentation de barrières d’accès aux soins et services de santé à travers la vulgarisation de l’outil OneImpact et avoir des projets inclusifs, nous nourrissons le secret espoir que cela se fera grâce, à un accompagnement financiers et techniques de nos partenaires habituels et, de ceux-là qui voudraient bien nous accompagner dans ce sens. Le rapport que nous produisons à cette période importante de la vie de notre organisation, a pour vocation de capitaliser les principaux résultats atteints, présenter les leçons apprises et partager avec tous les acteurs de santé publique et des droits humains, la vision et les missions de l’ONG FIS. Par ce rapport, nous partageons avec vous, les expériences vécues par notre organisation dans son travail quotidien. Nous avons du pain sur la planche. Les défis qui sont les nôtres sont énormes à l’heure où les financements nous permettant de mettre fin d’ici 2030 à la tuberculose sont de plus en plus rares. In fine, l’ONG FIS d’aujourd’hui et de demain se veut une organisation qui est dans la société. Qui est un lieu d’hospitalité, de consolation, de solidarité et surtout de communauté. Ce faisant, nous voulons rester fidèle à nos engagements et à notre vision de la société d’aujourd’hui et de demain. Car pour nous : « Plus que par le passé, l’humanité avant tout revêt tout son sens. Tant qu’il y’aura des populations vulnérables, des droits violés et bafoués, notre mission aura toujours un sens au sein de notre société ». Bonne lecture!!! Bertrand Kampoer, Direccteur Exécutif de l’ONG FIS Merci de télécharger l’intégralité du rapport via ce lien http://fiscameroun.org/wp-content/uploads/2024/09/RAPPORT_ANNUEL_FIS-2023-FINAL-2.pdf        

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Vers une élaboration de la carte score pour l’évaluation de l’environnement juridique et des droits de l’homme dans la lutte contre la tuberculose au Cameroun

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Le 08 juillet 2024, s’est tenue à Yaoundé la deuxième réunion de cadrage portant sur l’élaboration et le pilotage du tableau de bord pour l’évaluation de l’environnement juridique et des droits de l’homme dans la lutte contre la tuberculose au Cameroun, communément appelée « Carte Score ». Cette réunion, organisée par l’ONG FIS (For Impacts in Social Health), a réuni divers acteurs clés des secteurs de la santé, de la justice, des affaires sociales et des droits de l’homme. Le projet vise à créer un outil de suivi et d’évaluation des politiques et pratiques en matière de droits de l’homme dans la lutte contre la tuberculose. Il a été présenté par un consultant qui a exposé les indicateurs définis pour la carte score, facilitant ainsi une compréhension commune des objectifs et des critères d’évaluation. Parmi les sujets abordés lors de cette réunion, on note la présentation des indicateurs du tableau de bord. Chaque indicateur a été détaillé pour garantir une compréhension claire de tous les participants. Les rôles et responsabilités des parties prenantes ont été clarifiés pour assurer une collaboration efficace. Un temps a également été consacré aux débats et aux échanges d’idées pour améliorer le projet. Plusieurs recommandations ont été faites pour améliorer la collecte et l’analyse des données. Il a été proposé de mettre un accent particulier sur les personnes déplacées internes dans la collecte des informations. Les participants ont suggéré d’ajouter des références claires pour les définitions proposées. Il a été recommandé de mettre l’accent sur l’accessibilité physique et d’intégrer des normes socioculturelles dans l’évaluation de l’acceptabilité au sein de la matrice AAAQ. La nécessité de définir la perspective sexospécifique en fonction du contexte camerounais a été soulignée. Les termes « populations clés et vulnérables » devront être définis selon la vision gouvernementale. Enfin, il a été conseillé de s’appuyer sur la stratégie nationale de protection sociale et le code du travail pour définir l’indicateur de protection sociale. Pour assurer la continuité et l’efficacité du projet, les prochaines étapes incluent l’élaboration d’un plan de recherche et la préparation des outils de collecte. Le Programme National de Lutte contre la Tuberculose (PNLT) fera une présentation sur le fardeau de la tuberculose au Cameroun. Tous les documents devront être disponibles avant le début des prochaines réunions pour permettre des amendements si nécessaire. La réunion, qui s’est déroulée de 14h30 à 17h30, a permis de définir les lignes directrices et de renforcer la collaboration entre les différentes parties prenantes pour une meilleure lutte contre la tuberculose au Cameroun. Par Léonela KENNE

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RECRUTEMENT D’UN.E CONSULTANT.E POUR APPUYER LA REVISION DES TEXTES (STATUTS & REGLEMENT INTERIEUR) DE L’ONG FIS

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L’ONG FIS recherche un.e expert.e  en droit pour la révision de ses textes (statuts & Règlement Intérieur) en garantissant leurs conformités avec les lois et règlements nationaux. Les candidatures doivent être soumises au plus tard le au 22 Juillet 2024 à 17h00 heures du Cameroun. . Pour plus d’informations, veuillez consulter les TDRs de l’appel via le lien suivant: http://fiscameroun.org/wp-content/uploads/2024/07/Consultant-revision-des-textes-ONG-FIS-Final-1.pdf  

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La Communauté, les Droits et le Genre: des concepts assimilés par les 14 pays de l’Afrique francophone pour une réponse équitable à la TB

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La réunion régionale intitulée « Faire progresser la Communauté, les Droits et le Genre pour une riposte équitable à la Tuberculose en Afrique Francophone » s’est tenue à Yaoundé, au Cameroun, du 11 au 13 juin 2024 avec l’accord du ministère de la santé publique. Cet événement a marqué une étape cruciale dans l’alignement des efforts pour lutter contre la tuberculose (TB) en Afrique francophone, rassemblant des participants de 15 pays pour discuter et promouvoir une approche fondée sur les droits, sensible au genre et inclusive des communautés. La réunion visait à établir une compréhension commune des concepts de communauté, droits et genre (CRG) dans la lutte contre la TB, conformément à la Déclaration politique des Nations Unies et au Plan mondial pour mettre fin à la tuberculose. Elle a également cherché à renforcer l’engagement des communautés et des gouvernements post-réunion de haut niveau des Nations Unies, à assurer des synergies entre les partenariats stratégiques, et à lancer des initiatives spécifiques comme TB Women pour une réponse transformante et sensible au genre. Les discussions ont mis en avant l’importance de l’approche CRG pour surmonter les obstacles à l’accès aux services de santé. Cette approche promeut le renforcement des systèmes communautaires, les droits de l’homme et l’égalité des sexes, en plaçant les populations les plus touchées au centre de la lutte contre la TB. Les programmes nationaux de lutte contre la TB (PNLT) et les organisations de la société civile (OSC) ont été reconnus pour leurs efforts, bien qu’un appel ait été lancé pour diversifier les ressources et respecter les engagements de l’UNHLM afin de maintenir l’élan.   Un accent particulier a été mis sur OneImpact, une solution de surveillance communautaire innovante développée par Stop TB Partnership. Cette initiative permet aux personnes touchées par la TB, en particulier les populations clés et vulnérables, de s’engager activement dans la riposte à la TB, garantissant ainsi des soins et des services de qualité exempts de stigmatisation et de discrimination. Des exemples concrets de succès de OneImpact ont été partagés, illustrant comment cette initiative a permis de retrouver des cas perdus de vue et de mettre des enfants sous traitement préventif dans plusieurs pays africains. La réunion a également mis en lumière divers mécanismes de financement de la société civile, tels que TB REACH, le Global Drug Facility (GDF) et le Challenge Facility for Civil Society (CFCS). Ces mécanismes sont conçus pour soutenir les initiatives innovantes et assurer un accès équitable aux médicaments et diagnostics contre la TB, transformant ainsi la réponse à la maladie de manière centrée sur les droits et sensible au genre. Enfin, plusieurs recommandations ont été formulées, notamment la mise à jour des informations sur la TB en Afrique francophone, l’engagement accru des personnes dans la lutte contre la TB, et la création d’unités de gestion CRG au sein des PNLT. La réunion a également insisté sur la nécessité de politiques promouvant les droits des personnes atteintes de TB et le financement de la santé, tout en soulignant l’importance d’une collaboration étroite entre les PNLT et la société civile pour une réponse plus efficace à la tuberculose. La réunion a également été le prétexte pour le renforcement de la voix des femmes affectées par la tuberculose au travers du lancement de l’initiative TB Women. Les pays membres de DRAF TB ont également fait le plaidoyer auprès de leur partenaire Expertise France – Initiative pour l’augmentation des fonds de subvention et l’augmentation du nombre de pays bénéficiaires de 7 à 14.  Rosine Yémélé

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La Collaboration avec les Programmes Nationaux : Une Clé de Succès pour les OSC dans la Lutte contre les maladies

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La tuberculose (TB) reste l’une des maladies infectieuses les plus dévastatrices au monde. En raison de sa nature complexe et de ses déterminants socio-économiques, la lutte contre cette maladie nécessite des efforts concertés et une collaboration étroite entre diverses parties prenantes, en particulier avec les programmes nationaux de lutte contre la TB (PNLT). Les programmes nationaux de lutte contre la TB jouent un rôle central dans la coordination et l’implémentation des stratégies de lutte contre la maladie. Ils sont responsables de la planification, de la mise en œuvre et de la surveillance des activités de lutte, incluant le diagnostic et le traitement, la sensibilisation et la prévention, ainsi que la collecte et l’analyse des données pour ajuster les stratégies en conséquence. La collaboration entre les organisations de la société civile (OSC) et les PNLT offre de nombreux avantages, notamment en matière de financement, d’alignement stratégique et d’impact communautaire. La lutte contre la tuberculose souffre souvent de sous-financement. En travaillant ensemble, les OSC et les PNLT peuvent mener des interventions ciblées qui atteignent particulièrement les populations clés et vulnérables. Par exemple, le partenariat STOP TB a développé l’approche Communauté-Genre et Droits, qui vise à s’attaquer aux déterminants socio-économiques entravant l’accès aux services de santé. Cet effort collaboratif permet de maximiser l’utilisation des ressources disponibles et d’assurer une couverture plus large et plus efficace. Pour obtenir des résultats optimaux, il est crucial que les efforts des OSC soient alignés sur les objectifs et stratégies nationaux. La collaboration avec les PNLT facilite cet alignement, permettant une meilleure coordination des activités et une plus grande cohérence dans l’approche globale de la lutte contre la TB. L’outil OneImpact, développé pour le suivi communautaire, en est un bon exemple. Conçu par et pour les communautés, cet outil permet de signaler les obstacles rencontrés dans le parcours des soins et de s’assurer que les interventions sont bien ciblées et efficaces. Les OSC bénéficient également du renforcement des capacités locales grâce à leur collaboration avec les PNLT. Ces programmes nationaux peuvent fournir des formations, des ressources et des technologies qui augmentent l’efficacité des interventions communautaires. En intégrant les communautés dans le processus, les OSC peuvent garantir une participation active et un engagement durable des populations locales. La collecte et l’analyse des données sont essentielles pour suivre l’évolution de la TB et ajuster les stratégies en conséquence. Les PNLT jouent un rôle crucial dans ce domaine en fournissant des systèmes de surveillance robustes et des mécanismes de partage d’informations. En collaborant avec ces programmes, les OSC peuvent accéder à des données fiables et à jour, facilitant ainsi la prise de décisions éclairées et la mise en œuvre de mesures efficaces. En conclusion, la collaboration avec les programmes nationaux de lutte contre la TB est essentielle pour assurer le succès des activités de lutte contre cette maladie. En alignant les objectifs, en renforçant les capacités locales, en intégrant les communautés et en mettant en place des systèmes de surveillance efficaces, les partenaires peuvent maximiser l’impact de leurs interventions. Une approche coordonnée et inclusive est indispensable pour éliminer la TB comme menace de santé publique d’ici 2030. C’est une pratique courant à l’ONG For Impacts in Social Health (FIS – Cameroun) qui pourrait être reproduite par toutes les OSC du domaine de la TB. La pratique peut également s’étendre dans la lutte contre les autres maladies. source; chef de département TB de l’ONG FIS, Leonela Kenne Rosine Yémélé

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Lutte contre la tuberculose: l’engagement des jeunes pour les jeunes à travers la « Cameroon 2030 – Youth TB Network »

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Ce 24 juin 2024 marque une date clé pour la lutte contre la tuberculose au Cameroun avec la tenue de la première assemblée générale de l’association « Cameroon 2030 – Youth TB Network » qui s’est déroulée au siège de l’ONG For IMPACTS IN SOCIAL HEALTH à Yaoundé, rassemblant trente participants déterminés à renforcer l’engagement des jeunes dans la lutte contre cette maladie. la réunion était présidé par le représentant du Directeur Exécutif de l’ONG FIS, Bertrand Kampoer en présence de représentants du Programme National de Lutte contre la Tuberculose. L’assemblée, qui a débuté à 09h00 et s’est clôturée à 13h45, a permis de valider plusieurs points cruciaux pour la structuration et le fonctionnement de l’association. Les présentations ont souligné l’importance de l’engagement des jeunes dans la lutte contre la tuberculose (TB) et la nécessité d’une association forte pour superviser les efforts communautaires en matière de diagnostic, de traitement et de soins. Après avoir examiné diverses propositions, les membres ont adopté le nom « Cameroon 2030 – Youth TB Network ». La vision validée par l’assemblée est claire : « Une jeunesse engagée pour éradiquer la Tuberculose ». Cette vision reflète l’ambition de mobiliser la jeunesse camerounaise pour combattre efficacement la tuberculose, une maladie qui continue de représenter une menace pour la santé publique. L’objectif principal de l’association, tel que validé lors de l’assemblée, est de « renforcer la voix et la participation des jeunes et des adolescents dans tous les processus de la réponse à la tuberculose au Cameroun ». Les axes stratégiques retenus comprennent l’engagement significatif des jeunes, le renforcement des capacités, le suivi dirigé par la communauté, la promotion des droits humains, et le plaidoyer. L’assemblée a également procédé à la mise en place des principaux organes de l’association. Les membres ont formé l’Assemblée générale, le Core group, et le Secrétariat. Le Core group inclut des institutions telles que le Programme National de Lutte contre la Tuberculose (PNLT), TB People, RECAJ+, des représentants communautaires, et l’ONG FIS. Les membres du Secrétariat désignés sont KENNE TIAYONG Léonela Baptiste (Administratrice), DJOUDA Mylène (Secrétaire générale), MBOUGANG MEDJI Roméo (Secrétaire général adjoint), BANDOLO Irène Virginie (Trésorier), ABONA Marlyse (Conseiller), FOUDA MESSING Zackary et ATSAYO TIOYONG Bonikel (Commissaires aux comptes). Pour la première année, les activités proposées comprennent la mise en place des organes de gouvernance, la rédaction et validation des statuts et règlement intérieur, la conception d’un plan d’action, l’organisation de la deuxième assemblée générale, le lancement des activités de communication, et le renforcement des capacités des membres. En conclusion, cette première assemblée générale a jeté les bases solides pour l’avenir de « Cameroon 2030 – Youth TB Network ». Les prochaines étapes incluent la rédaction des statuts et du règlement intérieur, la conception du plan d’action pour l’année à venir, et l’organisation de la deuxième session de l’assemblée générale pour valider ces documents essentiels. Cette assemblée générale représente un pas important vers une mobilisation accrue des jeunes Camerounais contre la tuberculose, avec l’objectif ambitieux d’éradiquer la maladie d’ici 2030. Notons que l’initiative est soutenue par le GCTA et elle ne concerne que 4 pays à savoir le Cameroun, le Brasil et l’Afrique Sud. LaRédaction

Gouvernance interne

Les bonnes pratiques de l’ONG FIS, secret de son leadership dans la lutte contre la tuberculose au Cameroun

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For Impacts in Social Health (FIS Cameroon) est une ONG de promotion de la santé Camerounaise ayant une existence légale de 27 ans dont la Vision est d’œuvrer pour « Un Cameroun sans injustice dans le domaine de la santé ». Sa mission est de proposer des approches innovantes aux politiques de santé, en complémentarité avec les services publics. Ses cibles sont : les femmes, enfants et adolescents. FIS, dans sa démarche de bonne gouvernance et de transparence partage les bonnes pratiques qui ont fait d’elle un leader dans le domaine de la lutte contre la tuberculose au Cameroun.  Les Bonnes pratiques quant à elles sont tout simplement des processus ou méthodes qui représentent le moyen le plus efficace d’atteindre un objectif spécifique; c’est une pratique qui a fait ses preuves et a permis d’obtenir de bons résultats, et qui est dès lors recommandée comme un modèle. concernant le projet TB-PEC@2.0 visant à faire progresser les résultats de la TB pédiatrique chez les enfants et déplacés internes en zone urbaine, les bonnes pratiques et facteurs clés du succès sont les suivantes: La création d’un comité de pilotage ; comité d’expert reconnus dans la mise en œuvre du projet constitué du PNLT, DLMEP, partenaires, société civiles, administration etc … afin de garantir la fiabilité des méthodologies et des aspects techniques spécifiques ;  Le renforcement de capacités des différents acteurs de terrain : médecins, infirmiers ASC/ACRA etc… ;  L’accompagnement post-formation des acteurs de terrain formés lors de leur retour sur leur lieu de travail, afin de rendre effectif les acquis théoriques et de les appliquer ; Les supervisions sur site, comprenant les principaux responsables de chaque partie prenante de la pyramide sanitaire, afin de faciliter la prise immédiate de décisions pour remédier aux problèmes in situ ;  La supervision conjointe de validation des données avec le PNLT, DLMEP et partenaires impliqués dans la lutte contre la tuberculose pédiatrique ; L’enquête d’entourage systématique des cas index des formations sanitaires suivis de la référence systématique des enfants pour le diagnostic et/ou la chimio prophylaxie ; Concernant le projet COPPER CE portant sur l’engagement des déplacés internes dans la préparation et la réponse aux pandémies, les bonnes pratiques et facteurs clés du succès sont;  Collaboration avec le Ministère de la Santé: Au début du processus, le porteur du projet (FIS Cameroun) a organisé plusieurs réunions avec les différentes directions du Ministère de la Santé et du programme national de lutte contre la tuberculose. Cela a permis de renforcer le leadership du Ministère de la Santé Publique tout au long du processus. A cet effet, le Ministère de la Santé Publique a : (i) contribué à l’amélioration du protocole de recherche ; (ii) facilité l’obtention des autorisations administratives de recherche, (iii) invité d’autres administrations aux différentes réunions, (iv) facilité la recherche documentaire, et (v) assuré l’alignement avec les efforts en cours au niveau national sur ladite problématique.  Orientation par toutes les parties prenantes : à l’issue de la réunion d’orientation, (i) les principales parties prenantes nationales ont pris connaissance des objectifs du projet et de la feuille de route pour l’évaluation de l’engagement communautaire ; (ii) Le protocole et les outils d’évaluation de l’engagement des populations du dernier kilomètre et des structures communautaires dans la réponse à la tuberculose, au COVID-19 et autres pandémies (CELG) sont présentés aux principales parties et intégrés des amendements ; (iii) Le comité de pilotage (5 à 8 personnes) en charge de l’appui technique et de la supervision de l’ensemble du processus d’évaluation est mis en place.  Collaboration entre parties prenantes : à travers des réunions, des groupes WhatsApp, des ateliers et des échanges permanents. Les facteurs clés de succès et bonnes pratiques du projet STOP TB CMR, visant à impliquer toutes les parties prenantes et accroitre leur niveau de connaissance sur le sous financement de la tuberculose sont:  Le patronage du MINSANTE et des partenaires dans la mise en œuvre des activités de lutte contre la tuberculose de même que la forte implication des médias dans la vulgarisation du sous financement de la tuberculose au Cameroun ;  La forte sensibilisation et communication sur la Tuberculose à travers les médias et les outils de visibilité (flyers, banderoles géantes, Tshirt), ce qui a suscité l’intérêt du grand public sur la question de la tuberculose. Grâce à l’application OneImpact Cameroon et au dynamisme des Agent de Santé Communautaire impliqué dans le projet, l’ONG FIS participe activement à la détection des cas de TB à Yaoundé et contribue à adresser considérablement la tuberculose pédiatrique. Celcom FIS

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Détection des Cas contagieux de Tuberculose: OneImpact Cameroon, l’outil innovant pour le Suivi Dirigé par la Communauté

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La tuberculose, malgré les progrès médicaux, reste un défi de santé publique majeur dans de nombreuses régions du monde. L’un des aspects cruciaux de la lutte contre cette maladie est la détection précoce des cas, notamment à travers le suivi des contacts des personnes infectées. Traditionnellement, cette tâche a été confiée aux professionnels de la santé, mais une approche innovante tend à émerger en donnant aux personnes touchées par la Tuberculose des moyens de s’engager dans la riposte. L’identification et le suivi des contacts des patients tuberculeux sont essentiels pour prévenir la propagation de la maladie. Cependant, cette tâche peut être complexe et exigeante, surtout dans les régions difficiles d’accès où les ressources en personnel de santé sont limitées. Les approches traditionnelles reposent souvent sur les professionnels de la santé pour mener des enquêtes d’entourages approfondies et suivre les contacts identifiés. Cependant, cette méthode peut être inefficace dans les communautés où l’accès aux soins de santé est limité ou lorsque les populations sont réticentes à coopérer avec les autorités sanitaires. Plutôt que de confier exclusivement cette responsabilité aux professionnels de la santé, le Suivi dirigé par la communauté à travers l’application OneImpact devient une solution innovante, une approche numérique permettant de donner aux communautés touchées par la Tuberculose des moyens de s’engager, de s’exprimer et d’alerter les PNLT sur les potentiels obstacles auxquels fait face la communauté dans la lutte contre la Tuberculose. Ce faisant, elle permet aux communautés de faire partie intégrante de la réponse à la Tuberculose, plus précisément dans l’identification et le suivi des contacts des patients tuberculeux. La méthodologie de mise en œuvre du suivi dirigé par la Communauté à travers l’application OneImpact repose sur un process qui va de l’identification des patients à l’alerte donné au programme de Lutte contre la Tuberculose pour retrouver toute personne échappant au système de prise en charge et combler les lacunes observées dans la prestation des services de santé. Le SDC ne se focalise pas sur les données collectées mais met un accent particulier sur les informations transmise par la communauté. Les professionnels de la santé continuent d’être chargés du diagnostic et du traitement des patients tuberculeux. Une fois qu’un cas est identifié, le personnel de santé fait une cartographie des cas identifiés qu’il transmet à l’agent de santé communautaire sur le terrain. Tout en ayant obtenu le consentement des patients les agents de santé communautaire vont en communauté pour faire des enquêtes d’entourage à travers l’outil OneImpact, -selon un algorithme validé par le programme- qui fournira en temps réel au PNLT et aux responsables des Formations sanitaires des données pour action. Le Suivi Dirigé par la Communauté prend en compte de nombreux avantages  parmi lesquels : Une accessibilité Améliorée : En impliquant les membres de la communauté, le suivi des contacts devient plus accessible, surtout dans les régions reculées ou mal desservies par les services de santé. Une Confiance Renforcée : Les relations de confiance établies entre les membres de la communauté favorisent une meilleure coopération et un suivi plus efficace des cas contagieux de TB. Une Réduction significative de la Stigmatisation : Impliquer la communauté dans le processus de suivi peut contribuer à réduire la stigmatisation associée à la tuberculose, en normalisant la discussion et en dénonçant les cas de violation des droits humains. Bien que le suivi dirigé par la communauté présente de nombreux avantages, il n’est pas sans défis. Des questions telles que la formation adéquate des membres de la communauté, la coordination avec les services de santé et le maintien de la motivation à long terme doivent être abordées pour assurer le succès de cette approche. Avec un engagement continu du Programme National de Lutte contra la Tuberculose, les autorités sanitaires, des organisations communautaires et des partenaires internationaux, le suivi dirigé par la communauté pourrait jouer un rôle crucial dans la lutte mondiale contre la tuberculose, en contribuant à une détection précoce et à une prise en charge efficace des personnes atteintes de Tuberculose et de leurs contacts. Leonela Kenne, chef de département TB/ONG FIS

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