FIS – CAMEROUN

Nom de l’auteur/autrice :LaRedaction

événement

Lancement à l’international de la Campagne « La voix des femmes »

C’est depuis le 01 octobre 2020 que La campagne « WAC » – La voix des femmes et les appels à la crise de la tuberculose chez l’enfant a débuté. Un projet mis en oeuvre par l’ONG FIS  et financé par Elizabeth Glaser Pediatric AIDS Foundation (EGPAF). Pour comprendre la genèse de ce projet il faut se situe en 2018. Le FIS, en partenariat avec DRAF TB, un réseau régional de lutte contre la tuberculose, a coordonné une campagne internationale de plaidoyer (Zéro tuberculose mortelle chez nos enfants) dans 3 pays (Cameroun, Niger, RDC) avec un financement de Stop TB Partnership / UNOPS. Le but de cette campagne était de faire entendre la voix des communautés d’Afrique francophone sur la crise de la tuberculose chez les enfants en demandant un meilleur accès au diagnostic, l’intégration des services antituberculeux dans les soins de santé primaires ainsi que les frais d’utilisation. À cette fin, au niveau mondial, nous avons facilité la participation et le discours de 3 militants de la tuberculose du Cameroun, du Niger, de la RDC, à la réunion de haut niveau des Nations Unies sur la tuberculose, à New York, septembre 2018. Au niveau national, beaucoup d’efforts sont encore nécessaires pour améliorer les politiques et stratégies de lutte contre la tuberculose chez les enfants à toutes les entrées des systèmes de santé, y compris les services de santé maternelle et infantile. Le ministère de la Santé publique et en particulier les directions techniques concernées doivent mettre à jour les politiques d’intégration de la recherche systématique sur la tuberculose dans les guides et directives pour la prise en charge intégrée des maladies de l’enfant (PCIME). Sur le plan épidémiologique, en 2017, 1 371 cas soit seulement 5,7% du nombre total de cas notifiés parmi les 24 905 cas ont été détectés au Cameroun. Ce chiffre, qui est resté constant autour de 5,5% au cours des trois dernières années (2015 à 2017) pour l’ensemble des cas notifiés, est loin des 11% estimés par l’OMS. Avec seulement 457 cas signalés chez des enfants de moins de 5 ans et 914 cas chez des enfants âgés de 5 à 14 ans avec une incidence en 2017 estimée à 6200 cas, soit près de 80% des cas d’enfants manquants, la tuberculose infantile reste un problème de santé publique majeur en Cameroun. Malgré ce contexte alarmant, la recherche systématique sur la tuberculose n’est pas incluse dans les guides et directives pour la prise en charge intégrée des maladies de l’enfant (PCIME). Les services antituberculeux, y compris le diagnostic, ne sont pas toujours intégrés dans toutes les portes d’entrée des centres de santé et les coûts du diagnostic sont un obstacle supplémentaire à l’accès. fort de ce constat et pour adresser le problème, l’objectif du projet est d’amplifier les voix des femmes avec le soutien des médias et des organisations de défense des droits pour exiger l’intégration de la recherche systématique de la tuberculose dans les guides et directives de la Prise en Charge  Intégrée des Maladies de l’Enfant (PCIME) et la réduction des coûts catastrophiques. Le lancement officiel de cette campagne marque donc le début de la phase médiatique et de communication sur les réalités de la tuberculose chez les enfants au Cameroun. L’objectif est de s’appuyer sur les médias pour donner une ampleur nationale  à la campagne afin d’attirer autant que possible l’attention du Ministère de la Santé Publique sur cette problématique.  Ce lancement s’est fait le 12 janvier 2021, lors de la conversation entre des enfants du Cameroun et de la Côte d’Ivoire avec @LucicaDitiu Directrice Exécutive de @StopTB Partnership, pour rechercher un soutien international dans notre plaidoyer. Le lancement très prochain d’un concours pour les médias permettra de susciter l’intérêt et l’engagement des médias pour ensemble lutter contre la tuberculose chez l’enfant au Cameroun. Retrouvez cette actualité dans la chaîne youtube de STOP TB Partnership à l’adresse suivante : (4) TB Talk with children from Cameroon & Cote d’Ivoire – YouTube  

actualite

L’aménagement d’un Centre d’écoute, de conseil et de référence des jeunes et adolescents

Le Centre d’écoute, de conseil et de référence des jeunes et adolescents est un centre est mis à la disposition des jeunes et des adolescents afin de mettre à leur disposition toutes les informations adéquates sur la SSR. Il sera également question de fournir les services primaires de SSR adaptés pour les jeunes et adolescents. FIS a mené une étude en 2017 sur les besoins non couverts en santé sexuelle et de la reproduction (SSR) en milieu rural. L’objectif de cette était de décrire les facteurs nuisibles à l’accès aux services de SSR chez les jeunes/ adolescents(es)du District de santé de Lolodorf, région du Sud Cameroun. D’après cette étude, les jeunes filles restent en marge des services de SSR. Elles ne fréquentent pas les formations sanitaires en raison des barrières financières et leur exposition aux messages de SR est faible. Les outils de SR y compris le PF sont absents dans la communauté. Même les préservatifs ne sont pas visibles dans les villages, constats faits dans l’ensemble des villages couvert par le projet.

actualite

Clubs santé

L’animation des « Clubs santé » dans le District de santé de Lolodorf, favorise la gestion responsable de la sexualité en milieu jeunes Mention très spéciale à notre Chargée de la Mobilisation Communautaire Michele Rose Nzie et au Superviseur local pour le travail acharné – en train de regarder vers l’avenir, à Lolodorf.

Non classé

Nos Axes Stratégiques

Crée en 1996, le FIS est une OSC Camerounaise légalisée en 1997 et dont la Vision est d’œuvrer pour « Un Cameroun sans injustice dans le domaine de la santé ». Notre mission est de proposer des approches innovantes aux politiques de santé, en complémentarité avec les services publics. Autrefois appelé Front Inter-scolaire pour la Sensibilisation sur les MST/Sida, le FIS tire ses origines de la décision d’un groupe d’élèves de sensibiliser et préserver la vie de leurs camarades face aux ravages des IST/MST, suite à la mort d’un des leurs. Le fonctionnement et la vision d’une organisation comme la notre sont régis par un Plan stratégique qui indique très clairement la ligne à suivre. Télécharger notre Plan stratégique 2016-2020 ci-dessous et faites vous une idée précise de notre mission dans le domaine de la santé communautaire au Cameroun. FIS PLAN STRATÉGIQUE 2016-2020 Version Finale

Rapports annuels

Rapport annuel 2018

Comme cela est devenue une tradition depuis notre création il y a 21 années, nous sommes ravis de présenter en 2019 notre contribution à l’amélioration des indicateurs de santé au Cameroun pour l’année 2018. 2018 après évaluation, présente des résultats significatifs sur les trois principaux Axes stratégiques de notre Plan stratégique 2016-2020. De la coordination de la réponse communautaire (Paludisme/TB/ VIH) à l’amélioration des résultats de la SSR, en passant par une utilisation plus accrue des services de PTME et le Plaidoyer pour la Loi sur la CSU, l’année 2018 était pleine d’activités. Télécharger notre rapport 2018 ci-dessous et faites vous une idée précise du travail effectué tout au long de l’année.   Rapport annuel 2018 FIS_Version Finale

événement

Bonne pratique

L’Aire de santé de Lolodorf se trouve dans la région du Sud Cameroun, avec une population totale estimée à 8325 habitants, dont 267 FE, 244 enfants de 0 -11mois, et 1844 FAP. Sa population est cosmopolite avec en partie près de 02% de populations autochtones (pygmées), soit 153 personnes, qui vivent dans des campements et autres villages. Les pygmées se distinguent des autres par leurs conditions sociales, culturelles et économiques qui sont totalement régis par des coutumes ou des traditions qui leur sont propres. La répartition des formations sanitaires par rapport à l’espace géographique occupé par les pygmées conditionne cependant leur accès aux services de santé. Malheureusement, les FOSA sont souvent construites sans tenir réellement compte des besoins des pygmées en matière de santé. Chez l’enfant pygmée de Lolodorf, avant l’implication de la ML bakola dans les activités, la couverture vaccinale était la suivante : BCG ; 26%, penta1 ; 26%, penta3 ; 17%, le RR/VAA : 75%, chez les FE elle était à : VAT1 ; 11%, VAT2 ; 9%, VAT3 ; 5%. (Rapport DS Lolodorf). Cette faible couverture vaccinale au sein de ce peuple est dû au fait qu’ils sont très souvent contraints de parcourir de longues distances (parfois jusqu’à 30 km) pour se rendre dans les FOSA. À cet éloignement des FOSA s’ajoutent les problèmes liés à la qualité de la prise en charge des pygmées lorsqu’ils sont dans les FOSA,car ces derniers sont très souvent marginalisés, sans oublier le manque de moyen financier. Deux principales stratégies ont été mises en œuvre pour toucher du doigt ce problème afin d’améliorer la couverture vaccinale au sein de ce groupe il s’agit : L’implication des ML pygmées dans la mise en œuvre des activités de causeries éducatives dans les campements KABA et MILL : l’action de ces ML a permis d’encourager l’utilisation des sévices de vaccination par les pygmées. Elles procèdent par les causeries éducatives, les VAD et la mobilisation lors des stratégies avancées. À travers ces activités elles présentent l’importance de la vaccination pour les enfants et les femmes enceintes. Ces activités sont organisées dans les campements sous la supervision du chef de campement qui facilite le rassemblement de la communauté. L’offre des services de vaccination en stratégie avancée dans les campements : c’est une stratégie mise en place pour rendre disponible les services de vaccination aux enfants et aux FE pygmées. Elle est effectuée par le chef de l’aire de santé de Lolodorf accompagné des ML pygmées en charge des campements. Grace à ces stratégies, l’on a pu observer au bout de 2 ans, lors de l’évaluation du projet PACF en aout 2018 une augmentation de la couverture vaccinale au sein de ce groupe : Chez les enfants : – Le BCG est passé de 26% à 70% – Le penta1 est passé de 26 à 72% – Penta3 passé de 17% à 63% – RR/VAA est passé de 75% à 85% Chez les FE – VAT1 est passé de 11% à 52% – VAT2 est passé de 9% à 40% – VAT3 est passé de 5% à 34% Nous constatons que l’implication de la population autochtone dans la mise en œuvre des activités l’IEC en faveur de la vaccination a eu un impact favorable vis-à-vis à la couverture vaccinale de cette communauté. Il serait donc important de prendre cette approche dans tous les domaines. Il est à rappeler que les pygmées sont un peuple aux meurs profondes et difficiles. Plus de détails dans le rapport annuel 2018 ci-dessous. Rapport annuel 2018 FIS_Version Finale

Retour en haut