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L’ONG FIS organise une mission de supervision des AGR financées dans le cadre du projet PACF

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Du 10 au 12 juin 2025, l’équipe de l’ONG For Impacts In Social Heath a mené une mission de supervision dans l’arrondissement de Bipindi au sud du Cameroun, dans le cadre du projet Conversations communautaires pour améliorer la rétention dans les soins des enfants vivants avec le VIH et leurs tuteurs dans 3 districts semi-urbains de la région du Sud-Cameroun (PACF 2025). Cette initiative, portée par une vision transversale liant santé communautaire, autonomisation économique et accompagnement psychosocial, visait à évaluer l’état de mise en œuvre des Activités Génératrices de Revenus financées auprès de 24 femmes et filles engagées dans une démarche de résilience économique pour améliorer la rétention des enfants et de leurs tuteurs dans les soins VIH. Sur le terrain, les constats sont parlants. Treize bénéficiaires ont atteint un niveau de mise en œuvre supérieur ou égal à 60 %, avec des activités déjà opérationnelles, parfois même rentables, tenues avec rigueur et stratégie. À Bipindi Centre, par exemple, la gestion d’une cave à vin, adossée à une comptabilité rigoureuse, ou encore un petit commerce de beignets et de haricots bien situé et animé, témoignent d’une appropriation effective des fonds alloués. À Bidjouka, Kouambo ou encore Memel 2, les plantations de manioc et de plantain prennent racine malgré les aléas climatiques, grâce à une implication personnelle forte et un soutien communautaire actif. Cependant, toutes les dynamiques ne sont pas uniformes. Cinq bénéficiaires affichent des taux d’exécution très faibles, entre 0 % et 30 %. Ces retards sont souvent liés à des difficultés contextuelles : mauvaise saison agricole, problèmes de santé, Faible appui technique, Dans ces cas, la mission a permis de formuler des recommandations précises : réorientation de l’activité, accompagnement agronomique, formalisation comptable ou appui logistique. Certaines bénéficiaires ont exprimé une volonté de redémarrer sur de meilleures bases, notamment en réorientant leur activité vers une filière plus maîtrisée, comme le manioc ou le plantain. Ce processus rigoureux de supervision s’inscrit dans une logique de redevabilité, mais aussi de pédagogie. En mettant en lumière les bonnes pratiques, comme la tenue de cahiers de charge, l’utilisation d’intrants écologiques ou l’association à des réseaux féminins locaux, l’ONG FIS contribue à ancrer une culture de gestion responsable, de transparence ; de résilience sanitaire et de solidarité économique. En parallèle, des recommandations structurantes ont été formulées parmi lesquelles : renforcer les liens avec les services techniques déconcentrés des Ministères, planifier des sessions de recyclage, et mettre en place des relais communautaires pour accompagner les bénéficiaires dans les zones les plus enclavées. Dès les prochaines semaines, les 13 bénéficiaires jugées éligibles recevront leur seconde tranche de financement. Pour les autres, un suivi rapproché permettra d’encourager les efforts et, le cas échéant, de mettre en œuvre les mécanismes de recouvrement. Plus qu’un simple financement, ces AGR constituent une passerelle vers l’émancipation économique et la sécurisation des parcours de soins, notamment pour les tuteurs et enfants vivant avec le VIH. Cette expérience à Bipindi illustre parfaitement l’approche de l’ONG FIS qui est d’accompagner les communautés avec rigueur, proximité et ambition, pour bâtir des solutions durables qui relient santé, dignité et équité sociale. Leonela Kenne.

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« Leadership Camerounais au Cœur de la Mobilisation Mondiale des Jeunes pour Éliminer la Tuberculose »

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Le GCTA-Y Global Workshop, tenu du 10 au 11 novembre 2024 à Bali, en Indonésie, a rassemblé de jeunes leaders de divers pays pour renforcer leurs capacités dans la lutte contre la tuberculose (TB). Cet atelier, organisé par le GCTA et Stop TB Partnership Indonesia avec le soutien financier de Challenge Facility For Civil Society (CFCS) R12, visait à mobiliser les jeunes comme acteurs clés dans la riposte mondiale à la TB. Les thématiques explorées incluaient la littératie sur la TB, les droits des communautés et l’approche genre (CRG), le plaidoyer, la redevabilité et la conception de plans d’action stratégiques aux niveaux national et global. Parmi ses objectifs spécifiques, l’atelier a cherché à renforcer les capacités des chapitres nationaux du GCTA-Y, lancer officiellement le mouvement mondial des jeunes pour l’élimination de la TB, et former les participants sur des enjeux critiques comme la CRG et le suivi communautaire à travers l’outil OneImpact. Une déclaration globale des jeunes a également été finalisée et adoptée. Durant le premier jour, les participants ont reçu une formation approfondie sur les stratégies de plaidoyer et ont exploré les progrès réalisés dans l’intégration de l’approche CRG. Le deuxième jour a été consacré à la conception et à la présentation de plans de plaidoyer nationaux, à la formation d’un comité de pilotage — où le Cameroun a obtenu la vice-présidence — et à la finalisation de la déclaration globale des jeunes.   L’atelier a permis de produire des résultats notables, tels que l’élaboration d’un plan de plaidoyer au Cameroun mettant en avant la représentation des jeunes dans les instances décisionnelles et la réduction de la stigmatisation liée à la TB. La déclaration globale adoptée s’articule autour de trois axes : une participation accrue des jeunes aux décisions, la lutte contre la stigmatisation, et l’intégration d’outils innovants pour éradiquer la TB. La cérémonie de clôture a été marquée par un gala et un lancement symbolique de ballons, affirmant l’engagement global des jeunes dans cette cause. Parmi les recommandations issues de l’atelier figurent le développement d’un agenda inclusif pour les jeunes et les populations vulnérables, la préparation à l’appel à projets CFCS R13, et l’adoption de moyens innovants pour sensibiliser et impliquer davantage les jeunes. Cet événement représente un jalon important dans l’implication des jeunes pour une riposte mondiale inclusive et efficace contre la tuberculose. Rosine Yémélé, chargée de communication ONG FIS

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L’ONG FIS apporte un appui alimentaire à 30 familles affectées par la tuberculose pédiatrique

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En ce mois de novembre 2024, 30 familles dont les conditions de vie sont précaires et qui plus est ont des enfants atteints de tuberculose ont reçu le kit alimentaire.  « La prise du protocole de traitement de la tuberculose nécessite une bonne alimentation car les médicaments engendrent une faim exacerbée. Par ailleurs, la tuberculose se trouve plus facilement chez les populations ayant déjà des conditions de vie assez difficiles et précaires. Participer à l’appui nutritionnel en fournissant ce kit alimentaire est pour nous un moyen de garantir l’observance » : explique Antoine Olongo, Chargée du projet TB-PEC@2.0 Dans le cadre du projet TB-PEC@2.0 visant à réduire considérablement la tuberculose infantile, l’ONG FIS a remis à 46 familles d’enfants tuberculeux détectés à travers le projet, un kit alimentaire en appui au traitement et à la prise de ces derniers. Ce paquet minimum est constitué d’un sac de riz de 25 KG, d’un bidon d’huile d’arachide de 05L, d’une boîte de lait Nido de 800gr, d’un seau de bouillie enrichie Tanty de 05L et de quatre paquets de sucre en carreaux. Les familles sont passées selon leur disponibilité les mercredis et vendredi selon les orientations du superviseur terrain récupérer le kit pour chaque enfant affecté. Cette initiative démontre à suffisance la détermination et l’engagement de l’ONG FIS à contribuer considérable à la lutte contre la tuberculose au Cameroun, en s’attaquant à la tuberculose pédiatrique, l’un des véritable nœud de la bataille selon Dr Dufourcq, Conseiller Régional Santé de l’Ambassade de France au Cameroun. Rosine Yémélé, Chargée de communication de l’ONG FIS

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La Collaboration avec les Programmes Nationaux : Une Clé de Succès pour les OSC dans la Lutte contre les maladies

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La tuberculose (TB) reste l’une des maladies infectieuses les plus dévastatrices au monde. En raison de sa nature complexe et de ses déterminants socio-économiques, la lutte contre cette maladie nécessite des efforts concertés et une collaboration étroite entre diverses parties prenantes, en particulier avec les programmes nationaux de lutte contre la TB (PNLT). Les programmes nationaux de lutte contre la TB jouent un rôle central dans la coordination et l’implémentation des stratégies de lutte contre la maladie. Ils sont responsables de la planification, de la mise en œuvre et de la surveillance des activités de lutte, incluant le diagnostic et le traitement, la sensibilisation et la prévention, ainsi que la collecte et l’analyse des données pour ajuster les stratégies en conséquence. La collaboration entre les organisations de la société civile (OSC) et les PNLT offre de nombreux avantages, notamment en matière de financement, d’alignement stratégique et d’impact communautaire. La lutte contre la tuberculose souffre souvent de sous-financement. En travaillant ensemble, les OSC et les PNLT peuvent mener des interventions ciblées qui atteignent particulièrement les populations clés et vulnérables. Par exemple, le partenariat STOP TB a développé l’approche Communauté-Genre et Droits, qui vise à s’attaquer aux déterminants socio-économiques entravant l’accès aux services de santé. Cet effort collaboratif permet de maximiser l’utilisation des ressources disponibles et d’assurer une couverture plus large et plus efficace. Pour obtenir des résultats optimaux, il est crucial que les efforts des OSC soient alignés sur les objectifs et stratégies nationaux. La collaboration avec les PNLT facilite cet alignement, permettant une meilleure coordination des activités et une plus grande cohérence dans l’approche globale de la lutte contre la TB. L’outil OneImpact, développé pour le suivi communautaire, en est un bon exemple. Conçu par et pour les communautés, cet outil permet de signaler les obstacles rencontrés dans le parcours des soins et de s’assurer que les interventions sont bien ciblées et efficaces. Les OSC bénéficient également du renforcement des capacités locales grâce à leur collaboration avec les PNLT. Ces programmes nationaux peuvent fournir des formations, des ressources et des technologies qui augmentent l’efficacité des interventions communautaires. En intégrant les communautés dans le processus, les OSC peuvent garantir une participation active et un engagement durable des populations locales. La collecte et l’analyse des données sont essentielles pour suivre l’évolution de la TB et ajuster les stratégies en conséquence. Les PNLT jouent un rôle crucial dans ce domaine en fournissant des systèmes de surveillance robustes et des mécanismes de partage d’informations. En collaborant avec ces programmes, les OSC peuvent accéder à des données fiables et à jour, facilitant ainsi la prise de décisions éclairées et la mise en œuvre de mesures efficaces. En conclusion, la collaboration avec les programmes nationaux de lutte contre la TB est essentielle pour assurer le succès des activités de lutte contre cette maladie. En alignant les objectifs, en renforçant les capacités locales, en intégrant les communautés et en mettant en place des systèmes de surveillance efficaces, les partenaires peuvent maximiser l’impact de leurs interventions. Une approche coordonnée et inclusive est indispensable pour éliminer la TB comme menace de santé publique d’ici 2030. C’est une pratique courant à l’ONG For Impacts in Social Health (FIS – Cameroun) qui pourrait être reproduite par toutes les OSC du domaine de la TB. La pratique peut également s’étendre dans la lutte contre les autres maladies. source; chef de département TB de l’ONG FIS, Leonela Kenne Rosine Yémélé

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Les enquêtes d’entourage: une technique fructueuse dans la détection des cas de tuberculose pédiatrique

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Dans le cadre du projet TBPEC@2.0 : « faire progresser les résultats de la TB pédiatrique chez les enfants vulnérables, déplacés internes en zone urbaine au Cameroun » qui est un projet de lutte et d’éradication de la TB chez les enfants âgés de 0 à 14 ans, les enquêtes d’entourage sont effectuées depuis 2023 afin d’identifier la cible totale et de la  prendre en charge.  Une enquête d’entourage est une méthode de collecte d’informations qui permet de reconstituer et d’analyser les relations et interactions sociales d’un individu avec son entourage. Elle vise à comprendre les liens familiaux, amicaux, professionnels et autres qui ont influencés la vie de la personne.  Dans le cadre de la santé plus précisément dans le domaine de la tuberculose (TB), l’enquête d’entourage est une recherche méthodique qui repose sur des rapports, des témoignages et des expériences. Elle vise à identifier et suivre les contacts en cas de maladie afin de prévenir la propagation de l’infection. Ces enquêtes sont menées dans divers contextes tels que la famille, l’école, le milieu de travail, etc. Les étapes communes à toutes les enquêtes incluent le signalement, l’identification des sujets à enquêter, le suivi des contacts identifiés et l’obtention de résultats attendus. Cette rechercher est effectué par des Agents Communautaire pour la recherche Active (ACRA) et les Agents de Santé Communautaire (ASC). Le but des enquêtes d’entourage est d’identifier et suivre les contacts en cas de maladie afin de prévenir la propagation de l’infection. Ces enquêtes sont menées dans divers contextes tels que la famille, l’école, le milieu de travail, etc. Les étapes communes à toutes les enquêtes incluent le signalement, l’identification des sujets à enquêter, le suivi des contacts identifiés et l’obtention de résultats attendus. Dans le cadre du projet TBPEC@2.0, les enquêtes d’entourage ont un apport particulier dans le cadre de la réussite du projet. Nous pouvons observer les différents indices nous montrant les enquêtes menées depuis Aout dernier. Indices Aout Sept oct Nov Dec Jan Fev Mars Nbre de cas index toute force ayant bénéficier d’une enquête d’entourage 20 54 29 106 102 191 140 104 Nbre d’enfant de 0 à 14 ans contact de patient tuberculeux 19 51 90 174 226 149 260 111 Nbre d’enfant de 0 à 14 ans contact présumé TB 12 36 34 119 167 81 182 141 Nbre d’enfant de 0 à 14 ans contact présumé TB et vue au CTD  10 15 09 41 76 49 125 123 Nbre d’enfant de 0 à 14 ans contact diagnostiqué positif mit sous traitement 1 03 1 08 19 11 06 14 Nbre d’enfant de 0 à 5ans identifier éligible pour le traitement INH et mit sous TPT 21 37 30 145 189 110 140 153 évolution du résultat des enquêtes d’entourage dans le projet depuis son démarrage en Août 2023 Rédigé par OLONGO Antoine (chargés des projets à FIS Cameroun) MOUKOUDI EBONGUE Rose (stagiaire en communication et relation publique.

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La tuberculose pédiatrique au Cameroun : ce tueur silencieux évitable !

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Nous sommes de plein pied dans le mois marquant la commémoration de la lutte contre la Tuberculose. Le 24 Mars 2024, la communauté internationale et nationale marque un temps d’arrêt pour rappeler aux habitants du monde que l’humanité ; tousse, transpire à grosse goûte pendant la nuit, perd l’appétit, s’affaiblie, est fatiguée […] de l’indifférence que les humains accordent à la tuberculose et même plus grave, osons l’avouer et l’assumer, à la tuberculose chez l’enfant. La preuve : « Pendant trop longtemps, la tuberculose de l’enfant n’a pas suffisamment figuré dans l’agenda mondial de la santé publique et a souvent été négligée par les responsables des politiques de santé et des programmes de lutte contre la tuberculose » (EGPAF, 2021). Alors que la communauté internationale a reconnu au cours de la dernière décennie qu’il était nécessaire de redoubler d’efforts dans la lutte contre la tuberculose de l’enfant, les progrès vers la réalisation des objectifs mondiaux en la matière restent lents (WHO, Global tuberculosis report, 2021). La tuberculose de l’enfant, une maladie infectieuse évitable et curable, continue chaque année de peser négativement sur l’existence de millions d’enfants et d’adolescents. Malgré tout le ramdam fait par les experts en santé publique et certains cliniciens, la tuberculose pédiatrique reste pour certains une chimère. Et pourtant, les évidences nous parlent et mieux, elles sont là, perceptibles, vérifiables et infalsifiables. Les statistiques nationales sur le taux de notification des cas de tuberculose pédiatrique sont alarmantes et appellent implicitement tous les acteurs (nationaux et internationaux) à l’action. Répondant justement à cet appel à l’action et à cette volonté forte de mettre fin à la tuberculose d’ici 2030, et surtout « de notre vivant ». L’ONG FIS avec le soutien financier et technique de l’Initiative, d’Expertise France,  réaffirme sa volonté de ne ménager aucun effort de traquer la tuberculose jusqu’à son dernier retranchement. Le Projet TB-PEC@2.0 mis en œuvre dans 15 formations sanitaires, des 08 Districts de Santé de la région sanitaire de Yaoundé, en est la parfaite illustration. A seulement un (01) mois de la fin de la première année de mise en œuvre de ce projet, on peut déjà être confortable à faire un bilan et apprécier les résultats obtenus à cette date. Ces résultats trouvent davantage leur légitimité en l’évaluation intermédiaire externe, qui a été faite ce mois de mars 2024. On aura donc pendant cette activité, passé en revue, l’ensemble des activités menées depuis Août 2023. Les résultats présentés après cette évaluation intermédiaire externe, viennent conforter s’il en était besoin, la pertinence de mener des actions de lutte contre la tuberculose chez l’enfant. L’une des difficultés qu’on rencontre dans le parcours des soins de l’enfant lorsqu’il est diagnostiqué TB+, ce sont les coûts catastrophiques. Ils représentent l’ensemble de charges financières que doit supporter le malade pour sa prise en charge complète, c’est-à-dire, du diagnostic jusqu’au succès au traitement. Dans le cadre de notre projet, en plus de l’implication forte des acteurs communautaires à la recherche active des cas de tuberculose pédiatrique en milieu hospitalier et communautaire, il y a l’appui pour les frais de santé d’urgence (Hospitalisation et comorbidités) et l’appui alimentaire que ce projet offre. Depuis le début de sa phase opérationnelle, le pourcentage de prise en charge des coûts catastrophiques est de 109,04%, soit l’ensemble des enfants TB+ et ceux, mis sous TPT. Mêmement, le pourcentage d’octroie d’appui nutritionnel aux enfants TB+ et ceux mis sous traitement préventif, vivants dans les familles indigentes, est de 88,46%. Bien que la tuberculose pédiatrique doive faire l’objet d’une attention particulière si l’on veut respecter les échéances fixées par l’OMS pour l’éradiquer (d’ici 2030), il reste qu’il faut savamment penser les stratégies pour atteindre cette cible. Et l’une de ces stratégies peut être ; la recherche active à toutes les portes d’entrée, en milieu hospitalier. Pourquoi pas ? Antoine Silvère OLONGO, Chef de Projet TB-PEC@2.0

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Rapport mondial de l’OMS sur la tuberculose

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Le Rapport mondial 2023 sur la tuberculose de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) vient d’être publié. Nous saluons les progrès réalisés, mais les dernières statistiques sur la tuberculose restent préoccupantes. Le chiffre de 1,3 million de décès attribués à la tuberculose en 2022 est bien trop élevé pour une maladie qui est non seulement évitable mais également entièrement guérissable. L’Asie du Sud-Est, qui porte le plus lourd fardeau de la tuberculose (TB), rappelle brutalement les défis complexes auxquels cette région est confrontée dans la lutte contre la maladie. Cela souligne le besoin urgent d’une approche multiforme qui va au-delà des interventions médicales traditionnelles. « Même si le rapport met en évidence certaines tendances encourageantes, il est crucial de souligner que la réponse mondiale à la tuberculose doit être renforcée. Nous ne pouvons pas attribuer uniquement les défis rencontrés aux perturbations causées par la pandémie de COVID-19 », déclare Bertrand Kampoer, Président Conseil d’administration de la GCTA. Il est impératif que nous reconnaissions la nécessité d’un engagement renouvelé et d’efforts soutenus dans la lutte contre la tuberculose. Il est de notre responsabilité collective de garantir que chaque personne touchée par la tuberculose ait accès à des soins de santé de qualité et à des traitements vitaux. « Cela montre que la lutte contre la tuberculose à elle seule ne fonctionnera pas de manière isolée. Cela nécessite une approche multisectorielle avec une responsabilité, un engagement et un financement partagés. Nous devons réévaluer la façon dont les choses sont faites et ce qui est financé et changer Le statu quo ne sauvera pas de vies et ne nous donnera pas non plus les résultats que nous espérons. J’attends avec impatience que le prochain rapport soit plus encourageant et qu’il y ait moins de vies perdues à cause de cette maladie évitable et curable. Investissement direct dans les communautés est absolument nécessaire. Nous pouvons et nous mettrons fin à la tuberculose ! » dit Blessina Kumar. Richa MaheshwariChargée de communication et de plaidoyerCoalition mondiale des défenseurs de la tuberculose (GCTA)M +91 9560952339

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COMMUNIQUE DE PRESSE SUR LES RESULTATS CLES DE LA CAMPAGNE « VOIX DES FEMMES ».

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La campagne de plaidoyer “voix des femmes” avait pour objectif d’Amplifier la “voix des femmes” avec le soutien des médias, des Directions Techniques du MINSANTE et partenaires, pour plaider en faveur de l’intégration de la recherche systématique de la TB dans les guides et directives de gestion intégrée des maladies chez l’enfant (PCIMNE), y compris la prise en compte des coûts catastrophiques. Le projet a permis de développer cinq (5) approches à savoir : (i)implication des Femmes championnes ; (ii) vulgarisation des messages de plaidoyer ; (iii) implication des alliés ; (iv) Campagnes de communications ; (v) Réunions de plaidoyer de haut niveau. Télécharger l’intégralité du communiqué de presse en suivant ce lien :  Communiqué de presse

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24 ans au service de la promotion de la santé

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Crée en 1996, le FIS est une OSC Camerounaise légalisée en 1997 et dont la Vision est d’œuvrer pour « Un Cameroun sans injustice dans le domaine de la santé ». Notre mission est de proposer des approches innovantes aux politiques de santé, en complémentarité avec les services publics. Autrefois appelé Front Inter-scolaire pour la Sensibilisation sur les MST/Sida, le FIS tire ses origines de la décision d’un groupe d’élèves de sensibiliser et préserver la vie de leurs camarades face aux ravages des IST/MST, suite à la mort d’un des leurs. Dans le registre des acquis, la capacité technique du FIS a déjà été démontré dans plusieurs domaines depuis sa création:  Grâce au Plaidoyer mené en 2007, nous avons contribué à influencer la gratuité des ARVs au Cameroun; Nous avons été pionnier en 2009 sur la production de l’information stratégique, à travers plusieurs études, sur la vulnérabilité des populations clés (TS, MSM, et handicapés) dans la lutte contre le VIH; Depuis 2015, nous produisons régulièrement des Shadow reports ou rapport alternatifs sur la satisfaction des bénéficiaires dans les contextes du Paludisme, de la TB et du VIH; L’expertise du FIS est également à l’origine de la mise sur pieds et la coordination de deux plateformes d’envergure (PROVARESSC et la Coalition TB) comptant plus d’une centaine d’OSC chacune dans le cadre de la vaccination et la TB, respectivement soutenue par GAVI et STOP TB. Ce partenariat a déjà conduit à la formation de plus de 200 OBC sur le renforcement organisationnel et la coordination de la réponse communautaire; Notre Plaidoyer est continuel depuis 2016 sur l’Urgence de la CSU ayant conduit à une volonté claire du Gouvernement d’implémenter la CSU dans un proche avenir; Nous avons coordonné la réponse communautaire en 2018 grâce à l’appui de GIZ Back Up pour une meilleure prise en compte des besoins et priorités des bénéficiaires dans le cadre des subventions du Fonds Mondial. Nous œuvrons également pour la rétention des femmes enceintes dans les services locaux de PTME de l’ordre de 41% dans le DS de Lolodorf,  grâce au soutien financier de PACF et Amplify Change. Un partenariat efficace qui contribue aussi à la vulgarisation des outils de planning familiale, à la SSR en générale et à la promotion du Genre et des Droits humains. L’ensemble de nos approches, en priorité centrées sur le bénéficiaire ont contribué au fil du temps à renforcer notre influence au sein de différents réseaux de partenaires et auprès du Gouvernement. Nos activités couvrent par ailleurs l’ensemble du territoire national et nous sommes détenteurs depuis Novembre 2016, d’un « Contrat d’Exécution » délivré par le Ministère de la Santé Publique. Des résultats et acquis rendus possible grâce au dynamisme, la jeunesse, la passion et l’engagement de notre équipe jeune et dynamique.

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Advantages of Cam Girlfriend Sites

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