FIS – CAMEROUN

Nom de l’auteur/autrice :LaRedaction

Non classé

L’ONG FIS organise une mission de supervision des AGR financées dans le cadre du projet PACF

Du 10 au 12 juin 2025, l’équipe de l’ONG For Impacts In Social Heath a mené une mission de supervision dans l’arrondissement de Bipindi au sud du Cameroun, dans le cadre du projet Conversations communautaires pour améliorer la rétention dans les soins des enfants vivants avec le VIH et leurs tuteurs dans 3 districts semi-urbains de la région du Sud-Cameroun (PACF 2025). Cette initiative, portée par une vision transversale liant santé communautaire, autonomisation économique et accompagnement psychosocial, visait à évaluer l’état de mise en œuvre des Activités Génératrices de Revenus financées auprès de 24 femmes et filles engagées dans une démarche de résilience économique pour améliorer la rétention des enfants et de leurs tuteurs dans les soins VIH. Sur le terrain, les constats sont parlants. Treize bénéficiaires ont atteint un niveau de mise en œuvre supérieur ou égal à 60 %, avec des activités déjà opérationnelles, parfois même rentables, tenues avec rigueur et stratégie. À Bipindi Centre, par exemple, la gestion d’une cave à vin, adossée à une comptabilité rigoureuse, ou encore un petit commerce de beignets et de haricots bien situé et animé, témoignent d’une appropriation effective des fonds alloués. À Bidjouka, Kouambo ou encore Memel 2, les plantations de manioc et de plantain prennent racine malgré les aléas climatiques, grâce à une implication personnelle forte et un soutien communautaire actif. Cependant, toutes les dynamiques ne sont pas uniformes. Cinq bénéficiaires affichent des taux d’exécution très faibles, entre 0 % et 30 %. Ces retards sont souvent liés à des difficultés contextuelles : mauvaise saison agricole, problèmes de santé, Faible appui technique, Dans ces cas, la mission a permis de formuler des recommandations précises : réorientation de l’activité, accompagnement agronomique, formalisation comptable ou appui logistique. Certaines bénéficiaires ont exprimé une volonté de redémarrer sur de meilleures bases, notamment en réorientant leur activité vers une filière plus maîtrisée, comme le manioc ou le plantain. Ce processus rigoureux de supervision s’inscrit dans une logique de redevabilité, mais aussi de pédagogie. En mettant en lumière les bonnes pratiques, comme la tenue de cahiers de charge, l’utilisation d’intrants écologiques ou l’association à des réseaux féminins locaux, l’ONG FIS contribue à ancrer une culture de gestion responsable, de transparence ; de résilience sanitaire et de solidarité économique. En parallèle, des recommandations structurantes ont été formulées parmi lesquelles : renforcer les liens avec les services techniques déconcentrés des Ministères, planifier des sessions de recyclage, et mettre en place des relais communautaires pour accompagner les bénéficiaires dans les zones les plus enclavées. Dès les prochaines semaines, les 13 bénéficiaires jugées éligibles recevront leur seconde tranche de financement. Pour les autres, un suivi rapproché permettra d’encourager les efforts et, le cas échéant, de mettre en œuvre les mécanismes de recouvrement. Plus qu’un simple financement, ces AGR constituent une passerelle vers l’émancipation économique et la sécurisation des parcours de soins, notamment pour les tuteurs et enfants vivant avec le VIH. Cette expérience à Bipindi illustre parfaitement l’approche de l’ONG FIS qui est d’accompagner les communautés avec rigueur, proximité et ambition, pour bâtir des solutions durables qui relient santé, dignité et équité sociale. Leonela Kenne.

actualite, événement, NOTRE TRAVAIL

L’ONG FIS RENFORCE LA COORDINATION ENTRE LES OSC POUR UNE PARTICIPATION ACCRUE DANS LA PRÉPARATION ET LA RIPOSTE AUX PANDÉMIES

Le 17 juin 2025, l’ONG FIS Cameroun a accueilli dans sa salle de conférence une réunion de coordination stratégique rassemblant une quinzaine de plateformes nationales et réseaux communautaires impliqués dans la riposte aux pandémies. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet COPPER CE, soutenu par le Fonds mondial, qui vise à faire des communautés de véritables actrices des politiques de santé publique. Dès l’ouverture de la session, le Directeur Exécutif de FIS a souligné l’importance d’impliquer les organisations de la société civile dans la planification et la mise en œuvre des politiques de préparation et de réponse aux pandémies. Selon lui, sans la voix des communautés, aucun système de santé ne peut prétendre à la résilience ni à l’équité. C’est dans cet esprit qu’a été lancée cette réunion, avec pour objectif de produire une feuille de route commune orientée vers le plaidoyer, l’inclusion et la durabilité. Par la suite, les participants ont été informés des résultats de l’assistance technique réalisée dans le cadre du projet COPPER, notamment une évaluation critique de la participation communautaire aux mécanismes PRP existants (y compris dans les processus liés au Mpox, JEE et NAPHS). Cette analyse a mis en évidence plusieurs lacunes structurelles, telles que l’absence de cadre de redevabilité entre OSC, communautés et institutions, ainsi que l’insuffisante prise en compte des droits humains et du genre dans les politiques sanitaires. En parallèle, chaque plateforme participante – parmi lesquelles COSCA Santé, CS4ME, RéCAJ+, PROVARESSC, TBPeople Cameroun, REMCESS, DEMTOU, RESYPAT, ROOHCAM, OFIF et bien d’autres – a présenté son expérience de terrain. Ce partage d’expériences a permis de mettre en lumière la diversité des approches, la richesse des initiatives et surtout les défis communs rencontrés dans l’action communautaire. Partage d’expérience de l’association des malades et anciens malades de la Tuberculose (TBPeople Cameroon) Si les stratégies varient selon les contextes, toutes convergent vers un constat : la nécessité d’une meilleure intégration des communautés dans les instances de gouvernance sanitaire. C’est pourquoi, à l’issue des échanges, les participants ont validé une feuille de route de plaidoyer structurée autour de cinq axes : L’amélioration de la représentation des OSC dans les comités, plateformes et réseaux dédiés à la PRP, L’intégration systématique des droits humains et des principes d’équité dans la gestion des urgences, Le développement d’une réponse fondée sur le genre via la désignation de points focaux genre parmi les OSC représentées dans les comités. La révision participative des plans nationaux de riposte, et enfin, La mobilisation de financements publics et externes suffisants pour soutenir les actions communautaires et destinée aux populations vulnérables. Dans cette dynamique, les engagements pris lors de la réunion marquent une avancée significative vers une gouvernance sanitaire véritablement ancrée dans les réalités des communautés ; Car non seulement elles incarnent les besoins réels du terrain, mais elles détiennent également les solutions pour y répondre avec efficacité et efficience. Cette rencontre marque une étape majeure dans la reconnaissance du rôle stratégique des communautés dans la gestion des crises sanitaires au Cameroun. L’ONG FIS Cameroun, porteuse de cette dynamique, réaffirme sa volonté de fédérer les efforts, d’outiller les acteurs locaux et d’influencer les politiques publiques pour que la riposte aux pandémies soit réellement inclusive, équitable et durable. « Il ne peut y avoir de préparation et de riposte aux pandémies efficace sans inclusion active des communautés. Elles sont les sentinelles et les gardiennes de la résilience sanitaire nationale »

African family having tender moment with toddler on the beach - Black parents with baby outdoor
actualite, Architecture, Documents de Gouvernance, événement, Gouvernance interne

Le Gabon réalise la toute première étude CRG

Entre novembre 2023 et mars 2024, le Gabon a franchi un tournant historique en menant pour la première fois une évaluation CRG (Communauté, Droits et Genre) de sa riposte à la tuberculose. Cette démarche inédite, conduite par le Programme National de Lutte contre la Tuberculose (PNLT) et le RENAPS/AJ avec l’appui technique du CERMEL, de Stop TB Partnership et de DRAF TB, constitue une avancée stratégique vers une prise en charge plus humaine, inclusive et efficace de la TB. Réalisée sur cinq provinces au sein de 30 sites de prise en charge de la Tuberculose (CDT, CT et CTA) ; soit un pourcentage de 50,8% de l’ensemble des sites du pays, cette évaluation a mobilisé une équipe de recherche nationale et internationale autour d’une méthodologie rigoureuse alliant données quantitatives et qualitatives. L’étude a porté sur plus de 700 personnes issues de groupes variés : patients, familles, communautés, prestataires de soins et experts. Ensemble, ils ont contribué à mettre en lumière les barrières structurelles et sociétales qui freinent encore l’accès équitable aux soins de santé TB. Les résultats sont sans appel. Au-delà des obstacles médicaux, c’est tout un système d’interactions sociales, juridiques et institutionnelles qui impacte la réponse nationale à la tuberculose. La stigmatisation, la méconnaissance des droits, la faible reconnaissance des populations clés, mais aussi l’absence de cadres politiques adaptés à l’équité de genre, ressortent comme des freins majeurs à une riposte efficace. Pourtant, le contexte gabonais évolue rapidement. La promulgation de la nouvelle constitution en décembre 2024, reconnaissant explicitement les droits fondamentaux à la santé, à la dignité et à la non-discrimination, ouvre de nouvelles perspectives pour l’ancrage durable de réformes structurelles. C’est dans cette dynamique que l’évaluation CRG s’impose comme une boussole. Elle fournit des recommandations concrètes intégrées dans la nouvelle subvention GC7 du Fonds mondial, notamment la création de cadres juridiques propices, le renforcement de la protection contre la discrimination, la participation accrue des communautés et la prise en compte systématique du genre dans les politiques de santé publique. L’évaluation CRG du Gabon est donc un point de départ. Elle marque un changement de paradigme : faire de la lutte contre la tuberculose non seulement une priorité médicale, mais une responsabilité collective fondée sur les droits, l’égalité, et la dignité humaine. Il s’agit d’un modèle à suivre, à adapter et à amplifier dans l’ensemble des pays d’Afrique francophone qui n’ont pas encore franchi le cap. Leonela KENNE

actualite, Design, événement, Gouvernance interne

Jeu concours médiatique

Après la survenue de l’épidémie Ebola en 2014, le Cameroun a renforcé son dispositif national de préparation et de réponse aux épidémies et pandémies. Plusieurs plans et procédures des urgences sanitaires ont en effet été développés et orientés vers le renforcement des systèmes de santé et de préparation aux pandémies. Une meilleure préparation aux pandémies ne peut être obtenue qu’en incluant les communautés dans les structures de gouvernance, les processus, la planification, la mise en œuvre directe et les rôles de supervision du pays. L’engagement communautaire est nécessaire au sein des organes décisionnels nationaux et infranationaux pour soutenir la mise en place de systèmes de santé résilients et durables et pour renforcer la préparation et la réponse équitables et inclusives aux pandémies. Toutefois, le « Profil du Cameroun sur l’engagement communautaire dans la préparation et la réponse aux pandémies », réalisé dans le cadre du projet COPPER CE[1] indique une participation limité dans les processus nationaux malgré les dispositions règlementaires très favorables. L’une des causes principales est un accès limité aux informations et aux opportunités d’engagements. L’ONG FIS Cameroun a identifié à cet effet les médias comme potentiel vecteur de diffusion à large échelle des informations pour permettre un engagement accru des communautés dans les différents processus nationaux de préparation à la réponse aux épidémies et pandémies (PPR). Des réponses efficaces à la PPR nécessitent d’établir une relation de confiance avec les communautés et un engagement communautaire holistique, notamment : (i) En identifiant les obstacles liés aux droits de l’homme et au genre et les autres inégalités qui limitent l’accès aux services ; (ii) Des solutions proactives fondées sur les droits de l’homme et l’égalité des sexes qui accroissent l’équité en matière de santé ; et (iii) l’inclusion des besoins communautaires réels et changeants dans la prise de décision en matière de PPR et l’accès communautaire à l’information. Le projet COPPER CE est mis en œuvre par l’ONG FIS Cameroun, avec l’appui financier du Fonds mondial, vise à promouvoir l’implication active des communautés dans les mécanismes nationaux de préparation et de réponse aux pandémies (PRP).  plus détaille sur le lien ci-dessous jeu concours

actualite, Documents de Gouvernance

BULLETIN TRIMESTRIEL PACEF

Par BERTRAND KAMPOER Le projet « Conversations communautaires pour améliorer la rétention dans les soins du VIH chez les enfants vivant avec le VIH et leurs soignants dans trois districts sanitaires semi-urbains du Cameroun », mis en oeuvre dans les districts d’Ambam, Ebolowa et Lolodorf (région du Sud-Cameroun), poursuit son objectif d’augmenter de 50 % d’ici 2026 dans la rétention dans les soins des enfants vivants avec le VIH et de leurs aidants familiaux. Depuis sa mise en oeuvre en 2021, le projet a permis des avancées significatives, avec un taux de dépistage de 56,28 % chez les enfants, un taux de rétention dans les soins atteignant 78,28 %, et une couverture en accompagnement psychosocial de 86,16 %. Depuis le lancement de la phase d’extension en février 2025, et à l’issue du premier trimestre, le projet poursuit sa dynamique, en dépit des multiples défis structurels qui continuent d’entraver l’accès équitable et durable aux soins dans la région du Sud. Notre engagement en faveur du renforcement de la santé communautaire reste constant et déterminé ; cet engagement s’est matérialisé à travers plusieurs actions clés telles que (i) le renforcement des partenariats avec les formations sanitaires, (ii) la validation des procédures opérationnelles standardisées (SOPs), (iii) la supervision de la qualité des données communautaires (PFFOSA/ AF), (iv) des enquêtes d’entourage et descentes communautaires, ainsi que (v) la formation de 30 bénéficiaires à la gestion d’activités génératrices de revenus et (vi) la participation aux réunions mensuelles de coordination de la délégation régionale de la Santé Publique. Les efforts déployés ont permis d’enregistrer des résultats significatifs notamment (i) 68 personnes dépistés séropositives, (ii) 66 personnes mises sous traitement et accompagnés dans leur adhésion thérapeutique, (iii) 30 personnes avec une charge virale indétectables, (iv) 15 perdus de vue retrouvés et ramenés dans le circuit de soins, et (v) 64 personnes orientées pour le test de suivi. télécharger PDF sous le lien ci-dessous . PROJET PACF B

actualite, Gouvernance interne

Bulletin D’information TBpeople

Plusieurs sensibilisations durant toute l’année 2024 ont été organisées dans 35 formations sanitaires (FOSA) de mise en oeuvre, grâce aux financement de Stop TB Partnership, à travers le projet Consortium Communautaire pour faire progresser les efforts du CRG contre la tuberculose au Cameroun, et l’ONG FIS, via le projet TBPEC@2.O . Cette campagne a permis de toucher et sensibiliser plus de 3 000 patients atteints de tuberculose. Selon les observations sur le terrain, 65 % des participants étaient des femmes, soit près de 1 950 femmes, contre 1 050 hommes en 1an. Cette forte représentation féminine s’explique notamment par le fait que les femmes manifestent un souci plus constant pour leur état de santé, sont plus active à la rechercher de l’information et à s’engager dans les processus de soins contrairement aux hommes qui semble être plus occupés. Ce constat souligne l’importance de continuer à intégrer une approche sensible au genre dans les stratégies de lutte contre la tuberculose, afin de mieux impliquer les hommes. l’article sous le lien ci-dessous Bulletin d’information TB PEOPLE Cameroun (2)

actualite

Le Cameroun actualise son profil national sur l’engagement communautaires face aux pandémies.

Le 13 juin 2025, l’ONG FIS Cameroun a organisé un atelier stratégique à Yaoundé pour mettre à jour le profil national du Cameroun sur l’engagement communautaire dans la préparation et la réponse aux pandémies. Cette rencontre a réuni des acteurs institutionnels et de la société civile afin de renforcer la coordination et le plaidoyer communautaire dans les politiques sanitaires C’est dans la salle de conférence de l’ONG FIS Cameroun que s’est tenue, le vendredi 13 juin 2025, une réunion de travail dédiée à la mise à jour du Profil du Cameroun sur l’engagement communautaire dans la préparation et la réponse aux pandémies (PRP). Cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet COPPER CE et vise à renforcer la coordination multisectorielle dans les dispositifs de riposte sanitaire. La rencontre a mobilisé des représentants de l’administration publique, notamment la DLMEP et le CCOUSP, ainsi que des coalitions de la société civile telles que ROOHCAM, COSCA Santé, RESYPAT, CANAL PBF Santé et IMPACT Santé, œuvrant dans les domaines du VIH, de la tuberculose, du paludisme, des droits humains et de l’équité de genre. Le projet COPPER CE (Communities in Pandemic Preparedness and Response through Community Engagement) a pour mission de promouvoir l’implication active des communautés dans les mécanismes nationaux de préparation et de réponse aux pandémies. Au cours de l’atelier, les parties prenantes ont examiné les résultats obtenus au troisième semestre du projet COPPER CE (janvier à juin Parmi les principales réalisations figurent un rapport communautaire sur la participation des OSC aux mécanismes de préparation et de réponse aux pandémies (PRP), un score de 52,4 % obtenu grâce à une carte score communautaire évaluant l’intégration des droits humains et de l’équité, une note politique de plaidoyer (policy brief) destinée à soutenir les actions de plaidoyer, ainsi que la mise en place d’un cadre collaboratif inclusif associant OSC, institutions publiques et autres parties prenantes. Malgré ces progrès, des défis subsistent : la faible présence des OSC dans les instances décisionnelles, une coordination limitée entre les acteurs, le manque de données désagrégées, la dépendance au financement externe, et des capacités inégales en matière de plaidoyer technique. Les discussions ont permis de formuler plusieurs recommandations clés pour renforcer l’engagement communautaire dans la PRP : Mettre à jour la cartographie Moment d’échange entre les participants pendant l’atelier de mise à jour du profil pays. des OSC selon leurs domaines d’intervention, créer un cadre formel de sélection et de participation des OSC dans les dispositifs de réponse, établir un référentiel de compétences et un annuaire des OSC engagées, développer des indicateurs mesurant la participation communautaire. La consultante Dr Laura Mundji a présenté les principaux outils de plaidoyer issus du projet et a souligné la nécessité de créer un cadre de redevabilité, d’intégrer les droits humains et l’équité dans les dispositifs de santé publique, et de renforcer l’autonomisation des acteurs communautaires. En clôture de l’atelier, le directeur exécutif de FIS Cameroun, M. Bertrand Kampoer, a salué l’engagement des participants et insisté sur l’importance d’une approche inclusive dans les politiques sanitaires. Il a appelé à une mobilisation continue des OSC afin que le profil national du Cameroun devienne un outil de référence dans le plaidoyer auprès des décideurs. L’atelier du 13 juin marque une étape importante vers un système de santé plus équitable et résilient, où les communautés ne sont plus de simples bénéficiaires, mais des acteurs clés de la prévention, de la préparation et de la réponse aux pandémies.

actualite, Documents de Gouvernance, événement

L’ONG FIS Cameroon distinguée au PALSA 2024 : une reconnaissance nationale majeure pour son engagement en santé publique

L’ONG FIS Cameroon a été consacrée deuxième meilleure organisation de santé au Cameroun lors de la prestigieuse cérémonie des Prix Africains du Leadership en Santé (PALSA), tenue le 6 juin 2025 à l’hôtel Hilton de Yaoundé. Cet événement international d’envergure, organisé par Échos Santé, a réuni des personnalités de premier plan, parmi lesquelles le représentant du Chef de l’État, le Ministre de la Santé Publique et de nombreux partenaires du secteur de la santé. La distinction accordée à l’ONG FIS Cameroon vient saluer la pertinence, l’impact et la qualité des actions menées en faveur des populations vulnérables dans le pays. Dans cette même dynamique de reconnaissance, Monsieur Bertrand Kampoer, Directeur Exécutif de l’ONG FIS Cameroon, s’est vu décerner le trophée du Prix Spécial de la Contribution à la Lutte contre la Tuberculose au Cameroun, une distinction qui souligne son leadership engagé et visionnaire dans la lutte contre l’une des maladies les plus meurtrières du pays, pourtant guerissable. Ce prix symbolise également l’engagement collectif de l’équipe FIS Cameroon, qui déploie, depuis plusieurs années, des stratégies innovantes de sensibilisation, d’amélioration de l’accès aux soins, de renforcement du système de santé et de promotion des droits humains dans la réponse à la tuberculose. Ces reconnaissances publiques ne sont pas le fruit du hasard. Elles reflètent la crédibilité croissante de FIS Cameroon dans l’écosystème national de la santé, sa rigueur dans la mise en œuvre des projets et son positionnement stratégique sur les enjeux prioritaires en matière de santé publique. À travers des initiatives structurantes comme le projet TBPEC@2.0, qui cible la tuberculose pédiatrique et favorise une approche intégrée, l’ONG a démontré sa capacité à articuler action communautaire, données probantes et mobilisation institutionnelle, en partenariat avec les acteurs nationaux et internationaux. La remise de ces prix constitue un signal fort adressé à tous les acteurs œuvrant dans le secteur de la santé communautaire : les efforts consentis, les combats menés sur le terrain et l’engagement en faveur de l’équité en santé sont désormais visibles, reconnus et valorisés au plus haut niveau. En recevant ces distinctions, M. Kampoer a tenu à remercier le gouvernement camerounais et les organisateurs pour cette reconnaissance, qu’il qualifie de catalyseur pour aller encore plus loin. « Ce que nous faisons, nous le faisons avec détermination, parce que chaque vie compte. Ce prix, nous le recevons au nom de toutes les communautés que nous servons, et nous le dédions à chaque acteur de terrain, souvent invisible mais essentiel », a-t-il déclaré. L’ONG FIS Cameroon réaffirme ainsi son engagement à poursuivre sa mission de santé publique avec intégrité, équité, professionalisme, innovation et solidarité. Cette double distinction conforte la vision stratégique  de l’ONG FIS qui est celle de contribuer à bâtir un Cameroun sans injustices dans le domaine de la santé et où les services de santé sont de qualité, équitables, centrés sur les besoins des populations vulnérables et défavorisées. Leonela KENNE

actualite

Vers une préparation et réponse aux pandémies plus inclusive : L’ONG FIS Cameroun actualise son agenda de plaidoyer pour renforcer l’engagement communautaire dans les processus PPR au Cameroun

Dans un contexte où les crises sanitaires mondiales soulignent la nécessité d’une riposte inclusive et équitable, l’ONG For Impacts in Social Health Cameroon a organisé, les 3 et 4 avril 2025, un atelier stratégique de mise à jour du plan de plaidoyer national pour renforcer l’engagement communautaire dans la préparation et la réponse aux pandémies (PRP). L’initiative s’inscrit dans le cadre du projet COPPER CE, soutenu par le Fonds mondial à travers ACT-Africa, et vise à garantir une participation effective des communautés dans les mécanismes nationaux de sécurité sanitaire. L’atelier a réuni à Yaoundé plus d’une trentaine d’acteurs issus de la société civile, des directions techniques du Ministère de la Santé Publique, des partenaires techniques et financiers, et d’organisations communautaires, dans le but de renforcer l’intégration des droits humains, l’équité, le genre et la participation communautaire dans les politiques de PRP. Le Directeur Exécutif de l’ONG FIS, Bertrand Kampoer, a ouvert les travaux en rappelant le rôle central que doivent jouer les communautés dans la résilience sanitaire du pays. Image 1 : Séance de présentation jour 1 Les échanges ont été enrichis par la présentation des résultats d’une assistance technique complémentaire au processus mobilisée par l’ONG FIS dans le cadre du projet. Celle-ci a permis de produire des livrables innovants, dont une Community Score Card (outil d’évaluation participatif mesurant la prise en compte des droits, du genre et de l’engagement communautaire dans les mécanismes de PRP). Les données, collectées lors de la phase pilote à Mbalmayo, révèlent un score global de 52,4 % : un signal d’alarme sur la faible intégration des principes d’équité dans les politiques sanitaires actuelles. Autre constat majeur : la représentativité de la société civile dans les mécanismes PRP demeure marginale. Sur les 16 comités nationaux identifiés, seuls 5 incluent formellement des représentants d’OSC. Ce déficit structurel compromet la qualité de la riposte, notamment pour les groupes les plus vulnérables. Les participants ont donc travaillé en groupes thématiques pour mettre à jour l’agenda de plaidoyer national, avec des actions ciblées autour de quatre grands objectifs : Améliorer la représentation des OSC dans les instances de coordination (Comités, plateformes et réseaux) du PRP. Favoriser l’implication et l’engagement de la communauté dans la planification et la réponse aux urgences sanitaires. Contribuer à l’intégration des considérations relatives aux droits de l’homme et l’équité dans les activités de préparation et d’intervention en cas d’urgence.  Élaborer un plan national de préparation sanitaire en intégrant l’équité et l’approche genre. Image2 : Séance de travaux de groupe Chaque groupe a proposé des stratégies concrètes, assorties d’indicateurs de résultats, de moyens de vérification, de responsables désignés et de besoins en ressources. Des actions comme la désignation de points focaux genre, la création d’un mécanisme de feedback communautaire, ou encore la cartographie des OSC impliquées dans la gestion des urgences sont désormais inscrites dans la feuille de route à mettre en œuvre d’ici 2026. L’atelier s’est conclu par une série de recommandations phares, parmi lesquelles : La soumission du document final sur le Community score card aux autorités compétentes nationales pour validation avant la publication à l’échelle internationale ; L’organisation d’un webinaire de formation sur le genre pour les acteurs de la société civile ; L’intégration des OSC dans la révision des instruments juridiques liés au Règlement Sanitaire International (RSI) ; La soumission d’un rapport sur les violences basées sur le genre pour appuyer les efforts de plaidoyer. L’ONG FIS Cameroun confirme, par cette initiative, son rôle de leader dans la promotion d’un système de santé équitable, participatif, inclusif et résilient. L’organisation Non Gouvernementale entend poursuivre la mobilisation des acteurs et renforcer le plaidoyer en vue de l’élaboration et de la mise en œuvre de politiques inclusives de préparation aux urgences de santé publique.

Retour en haut