Nom de l’auteur/autrice :La rédaction

Préambule : L’Organisation Non Gouvernementale, “For Impact In Social Health” (FIS Cameroon) recrute (i) un(e) chargé(e) de programmes, et (ii), un(e) chargé(e) de suivi et évaluation, ouverts aux citoyens Camerounais résidents dans le territoire national, sans aucune discrimination liée au genre et à la culture. Les candidatures féminines étant fortement encouragées. Contexte : L’ONG “FIS Cameroon” basée à Yaoundé au Cameroun, est une Organisation de promotion de la santé dont la mission est de proposer des approches innovantes aux politiques de santé et travailler de façon complémentaire avec les services publics, en tenant compte des besoins essentiels des populations défavorisées afin d’impacter positivement sur leur santé. La priorité de son cadre stratégique 2019 – 2023 est de “Contribuer à améliorer la santé de la mère, l’enfant et l’adolescent au Cameroun”. A cet effet, quatre interventions prioritaires sont en cours. Il s’agit notamment de : 1. La promotion du dépistage et rétention des enfants dans les services de prise en charge du VIH/SIDA ; 2. La contribution à l’augmentation de la notification de la tuberculose chez les enfants et adolescents ; 3. Le renforcement d’une réponse à la tuberculose basée sur les droits de l’homme ; 4. La création de la demande pour les services de vaccination. En savoir plus : télécharger les TDRs de l’appel en cliquant sur le lien ci-dessous : FIS_TdRs Recrutement 2023 ONG FIS 26102022

La tuberculose constitue un sérieux problème de santé au Cameroun. En effet, en 2020, le taux d’incidence estimée par l’OMS était de 174 nouveaux cas pour 100,000 habitants (OMS, 2021) avec une moyenne en valeur absolue de 47,000 nouveaux cas attendus par an, dont 10% pour la TB pédiatrique. L’un des enjeux majeurs est la sous notification avec environ seulement 50% des cas estimés diagnostiqués chaque année selon les estimations de l’OMS. Le Programme National de lutte contre la Tuberculose (PNLT) a besoin de données pour faire face aux risques, aux facteurs de risques et aux obstacles à l’accès aux services auxquels les populations clés sont confrontées. Pour faire face aux déficits de données, l’ONG FIS en collaboration avec le PNLT, a finalisé en Décembre 2020 une évaluation CRG (Communauté, Genre et Droits de l’Homme) qui a contribué à produire des informations stratégiques pour éclairer les interventions qui transformeront la réponse à la tuberculose en une réponse équitable, axée sur les droits humains et centrée sur les besoins des populations les plus affectées et vulnérables au Cameroun. Suite à l’évaluation CRG, l’ONG FIS a obtenu en 2021, un appui de Stop TB Partnership dans le cadre du mécanisme de petite subvention (Challenge Facility for Civil Society Round 10) pour contribuer à activer une réponse nationale TB sensible au Droit de l’Homme à travers l’application ‘’One Impact1’’. Ce programme sera mis en œuvre dans 7 Districts de santé et 15 Formations sanitaires, des régions du Centre et du Sud.Après la mise en place du Comité de Pilotage (One Group), et la sélection des volontaires communautaires (Premier Répondant) ; l’ONG FIS en collaboration avec le PNLT sous la coordination de la Direction de la lutte contre la Maladie, les Epidémies et les Pandémies (DLMEP) procède au lancement officiel de cet ambitieux programme d’une durée de 12 mois. Pour en savoir plus, téléchargez la fiche technique ci-dessous : FICHE TECHNIQUE REUNION DE LANCEMENT DE L’OUTIL ONE IMPACT La note de service de la DLMEP/MINSANTE : NS One IMPACT

RESUME EXECUTIF La prise en charge du VIH chez les enfants constitue l’un des problèmes majeurs du programme national de lutte contre le VIH/SIDA du Cameroun. Selon l’Enquête Démographique et de Santé 2018[1], la prévalence du VIH au sein de la population adulte de 15-49 ans est de 2,7%, avec plusieurs disparités régionales. Par ailleurs, le lien vers le traitement est plus orienté vers les enfants exposés (moins de 18mois) avec un taux de 92,2% au-dessus de la moyenne nationale en 2019 (87,2%). La région du Sud vient en tête avec une prévalence de 5,8% (rapport annuel CNLS 2019)[2]. Dans cette région, certains DS ont une prévalence largement au-dessus de la moyenne nationale. Il s’agit notamment des DS de Kribi 6,9 % Ebolowa 7,1% et Ambam 6 ; 7% etc. (Rapport annuel CNLS 2019)[3]. Ces 3 DS seront les sites de mise en œuvre du projet dans la région du Sud. Cette région rencontre divers problèmes sociaux et les problèmes propres aux FOSA. Les descentes du 13 et 14 Décembre 2021 dans les districts de santé d’Ambam, Ebolowa et Kribi étaient centrées sur l’état des lieux dans chaque district de santé afin de documenter les barrières clés en lien avec la prise en charge du VIH pédiatrique dans le but d’orienter les stratégies en fonction des réalités communautaires identifiées. Ce diagnostic communautaire nous a permis de : Rendre disponibles les données épidémiologiques globales de chaque district de santé et surtout évaluer l’impact du projet par rapport à la situation précédemment recensée ; Réviser les indicateurs clés du projet afin de les arrimer aux indicateurs de collecte nationale des données pour une meilleure collecte de celles-ci ; Identifier les différentes FOSA qui offrent la prise en charge du VIH pédiatrique Identifier les OBC impliquées dans la réponse pour une mise en œuvre efficiente du projet ; Identifier 45 tuteurs dont 15 dans chaque district de santé sur la base des critères précis qui interviendront dans la mise en œuvre du projet ; Présenter les activités de soutien présentes dans les trois districts de santé pour la rétention des patients dans les services de prise en charge ; L’analyse FFOM nous a permis d’identifier les problèmes clés de chaque district, les manquements et les opportunités à saisir dans le cadre de ce projet. Les recommandations majeures étaient les suivantes : Rembourser les frais de transport pour le déplacement des enfants vers les FOSA Doter les FOSA des sales de convivialité pour enfants ; Développer des stratégies IEC en direction des parents et famille Soutenir les frais de transport pour le déplacement des enfants vers les FOSA Appuyer les activités de groupe de soutien au niveau communautaire et dans les FOSA Développer des programmes d’éducation sur le bien être mental et nutritionnel Prévoir des stratégies avancées dans les zones les plus reculés pour faciliter l’utilisation des services de VIH pour les enfants et parents Créer une synergie communautaire de lutte contre le VIH pédiatrique Comme prochaines étapes, il a été arrêté ce qui suit : L’organisation d’une formation pour les tuteurs ; La signature des accords de collaboration avec les districts et les tuteurs. [1] EDS [2] Rapport annuel CNLS 2019 [3] Idem